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21/04/2014

Katherine PANCOL

La dédicace de Katherine PANCOL  commençait à 15h. Pas d’heure de fin indiquée. Je suis arrivée sur place à 16h. Devant Decitre, je me suis arrêtée, effarée devant la longueur de la queue ! Pas loin de 100 personnes attendaient ! Je me suis dépêchée de me placer en dernière position. Immédiatement, une jeune femme de la librairie est venue m’informer que probablement, KP ne pourrait pas signer les livres de tout le monde. Elle devait prendre un train et arrêterait de signer à 18h. Étant donné le temps qu’elle prend avec chacun, j’allais sans doute attendre 2 heures pour rien. Attendre 2 heures, debout, sans la voir, sans lui parler ? Inimaginable.

Sur le ton de l’humour, j’ai suggéré qu’ils changent son billet de train, qu’ils lui trouvent un autre moyen de transport.

 

De toute manière, je ne bougerai pas. J’attendrai.

 

La dernière fois qu’elle était venue à Lyon, j’étais en vacances, loin. J’en avais été triste.

KP, je l’ai découverte il y a  presque 20 ans. J’aime ses histoires et son écriture. J’ai lu tous ses livres. J’ai eu l’occasion de la rencontrer plusieurs fois, dont une fois plus longtemps que pour une dédicace. C’est une femme charmante, intéressante. Elle tient un blog où elle nous fait partager sa vie d’écrivain, rivée à son ordinateur pendant ses périodes d’écriture. Elle nous explique ses difficultés, sa vie auprès de ses personnages.

 

Je suis allée voir le film « Les yeux jaunes des crocodiles » tiré du 1er tome de sa trilogie . Très fidèle au livre, je n’ai pas vu le temps passer !

 

Elle est importante pour moi. En tant que lectrice et auteur minuscule, je la suis de près. Je lis ses conseils d’écriture avec attention.

 

La file d’attente avance lentement, très lentement. J’ai mal aux jambes, dans le bas du dos. Je rêve de m’asseoir. Je tiendrai. Déjà une heure. Je tiendrai.

Régulièrement, son attachée de presse, vient observer l’état de la file. Les vendeuses viennent nous tenir au courant. « Elle a accéléré, vos chances augmentent ». Yes ! Contente comme une gamine.

Enfin, je peux l’apercevoir. Souriante, elle dit un petit mot à chacune (Ses lecteurs sont plutôt des lectrices). Bientôt ce sera mon tour. J’aurai quelques minutes seule, avec elle.

Derrière moi, deux femmes de plus de 70 ans se posaient des questions sur son âge. Après s’être déplacée pour la dévisager, l’une d’entre elles est revenue avec des remarques déplaisantes. Il a fallu que je me retrouve devant 2 commères. Elles étaient pourtant dans la file d‘attente, elles sont restées autant que moi, elles aiment ses livres mais n’ont pas pu s’empêcher de dénigrer ! 

Peu à peu, nous progressons. Plus qu’une personne devant moi. J’oublie mes douleurs aux jambes, mes reins qui me scient en deux.

Voilà, j’y suis ! Apres 1h30 de patience, je suis avec elle. J’oublie tous ceux qui étaient devant moi, tous ceux qui sont derrière moi.

Je me présente avec mon prénom et immédiatement elle me donne mon nom de famille. Elle m’a reconnue ! Je craignais tellement que, perdue parmi tous les autres, je ne sois qu’une lectrice parmi les centaines d‘autres à qui elle signe des livres.

Nous avons échangé quelques mots, des sourires et je suis repartie avec ses 2 premiers tomes de sa nouvelle trilogie.

Heureuse !

Je ne peux pas vous en parler, je ne les ai pas encore lus.

 

Muchachas-tome1-et-2.jpg

 

LesYeuxJaunes.jpg