28/12/2014
"A la folie" de Birgitte LORENTZEN
« A la folie » de Birgitte LORENTZEN, traduit par Hélène HERVIEU aux éditions Bayard Jeunesse, collection MilleZime.
Cette année encore, ma fille participe aux Incorruptibles (Sélection 5ème – 4ème). Je suis ravie car moi aussi, je découvre de nouveaux auteurs.
A la réunion profs-parents, le prof de français a parlé des livres sectionnés en précisant qu’elle hésitait sur l’un d’entre eux. Un livre qu’elle n’obligerait pas les enfants à lire, un libre « bizarre » dont même peut-être elle n’allait pas leur parler. D’ailleurs elle n'a pas dit un seul mot sur le sujet. Bien-sur, j'ai voulu savoir .... :)
Ma fille l’a lu et a l’adoré. Moi, je viens de le finir.
L’histoire se situe au Danemark. L’héroïne, Loulou a 15 ans. Elle rencontre Thomas,du même âge, un garçon soigné pour des problèmes psychologiques. Et, entre eux , Rosa, une petite fille bien embarrassante.
Pour le résumé je vous recopie la 4eme de couverture.
« Chaque nuit, dans sa chambre, Luisa reçoit la visite d'une petite fille qui l'appelle désespérément à l'aide. Ces incessantes apparitions lui semblent parfois réelles mais, de peur de passer pour une folle, elle n'ose se confier à personne. Jusqu'au jour où Thomas, un garçon du lycée au charme étrange, lui révèle qu'elle est suivie en permanence par une enfant : une fillette aux grands yeux tristes qu'il est le seul à voir... »
Une grande tendresse dans ce livre, de l’amour, du mystère ou une évidence selon ses croyances mais peu importe, c’est un livre dont on ressort heureux, rempli d’espoir sur les fins heureuses !
Un joli livre sur le passage vers la lumière.
08:10 Publié dans Le talent des autres | Lien permanent | Commentaires (0)
19/12/2014
7eme critique issue du blog Les lectures de pampoune
Une autre critique.
14:03 Publié dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (0)
6ème Critique : négative
Allez, une critique assez négative mais que j'ai trouvé assez drôle, en particulier le moment où je suis accusée d'avoir "emprunté"une idée dans un livre que je ne connais même pas .
Peut-être faudrait-il que je raconte comment m'est venue cette idée ? Peut-être pas.
Il y a dans ce petit livre de très bonnes intentions : il s’agit à la fois de dire que le handicap ou la différence ne doivent pas être des obstacles à l’intégration, qu’il faut lire et s’intéresser à l’histoire, notamment à celle de la région dans laquelle on vit, et tout particulièrement aux histoires exemplaires en termes de luttes pour la liberté et la dignité des humains, etc. Ici, c’est l’histoire de la révolte des canuts (1831) qui est mise en scène grâce au voyage dans le temps du héros. L’information historique est sérieuse, et la volonté pédagogique évidente, à travers des passages explicatifs qui permettent de voir les différentes professions des ouvriers en soie et leurs justes revendications.
Tout cela est agrémenté comme une potion qui serait sans cela trop amère : l’auteure propose une histoire proche des lecteurs : le héros a leur âge, vit à leur époque et fréquente une école où il est maltraité en tant que « nouveau » et à cause de sa tache de vin ; il est solitaire et se réfugie dans la lecture, mais reviendra dans la « vraie » vie à la fin du roman grâce au sourire d’une fille et à la pratique du karaté). Ajoutez une pincée de fantastique (c’est à la mode) : le héros est propulsé dans le temps grâce à un livre magique (pris à la bibliothèque, quelle chance : les livres magiques sont partout).
Mais hélas, la sauce ne prend pas : le voyage dans le temps est une facilité usée, les dialogues sont plats, les situations artificielles, les relations caricaturales. C’est dommage : les jeunes lecteurs ont droit à autre chose, même dans le cadre du roman à visée didactique. Les pages réussies de l’ouvrage sont
dans la partie historique ; l’emballage réaliste et moderne ne tient pas. Quant au fantastique, s’il est de pure commande sur le plan du voyage dans le temps, l’origine de la tache de vin (empruntée au volume portant ce titre dans la série du Prince Eric de Serge Dalens ?) est jolie et donne un peu d’épaisseur à l’histoire ; elle est aussi une invitation à accepter son passé et ses origines, quoi qu’en pensent les autres. C’est donc pour une moitié un documentaire qui n’est pas sans intérêt, mais un roman décevant – et pourquoi ce titre, si les « soyeux » sont les négociants et pas les ouvriers ?
13:53 Publié dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (0)