29/06/2019
« JUSQU’AU BOUT » de Thierry LEDRU aux éditions du 38
« JUSQU’AU BOUT » de Thierry LEDRU aux éditions du 38
De Thierry LEDRU, j'ai déjà lu :
Noirceur des cimes : http://lerefugedecheyenne.hautetfort.com/archive/2016/08/16/noirceur-des-cimes-de-thierry-ledru-edite-chez-altal-editio-5836830.html
Vertiges : http://lerefugedecheyenne.hautetfort.com/archive/2016/05/16/vertiges-de-thierry-ledru-aux-editions-la-fontaine-de-siloe-5802619.html
Là haut : http://lerefugedecheyenne.hautetfort.com/archive/2015/07/05/la-haut-de-thierry-ledru-au-editions-a-o-andre-odemard-5651547.html
Kundalini : J’ai eu l’honneur de le lire avant qu’il ne soit édité, raison pour laquelle je n’ai pas écrit de billet sur ce livre. C’est un roman absolument magnifique et grandiose.
Le livre :
Pierre est un instituteur, jeune, son 1er poste. Avant il était éducateur.
Il a une haute opinion des enfants et de l’éducation qu’ils doivent recevoir, de ce qu’ils doivent trouver à l’école. Il possède aussi un grand respect et amour de la nature.
Il ne supporte pas les personnes qui dégradent la nature, ceux qui ne comprennent rien aux enfants et ne s’en occupent pas ou sont à la limite de la maltraitance. Nous aussi on déteste ces gens-là, mais généralement on s’arrête là. A la critique et l’incompréhension. Pas lui. Lui, va jusqu’au bout de son idée.
Même si je comprends le raisonnement de Pierre, j’ai eu du mal avec ce héros, je ne l’ai pas aimé. Il est inquiétant. Dérangeant. Souvent, j’ai eu peur de ce que Pierre allait faire.
Faut-il aller jusqu’au bout pour sauver la planète ? L’éducation des enfants ?
Les passages avec sa classe sont plus doux, apaisants, rassurants.
Ce livre est volontairement perturbant. L’écriture ciselée de Thierry LEDRU augmente chaque moment de tension et aussi chaque moment de bonheur simple.
Cette lecture a été un sacré voyage, un peu douloureux.
Tous les livres de Thierry LEDRU nous incitent à réfléchir sur des sujets sensibles et importants, à ouvrir les yeux et à être lucides, même si ce n'est pas très confortable.
10:59 Publié dans Le talent des autres | Lien permanent | Commentaires (0)