« Reflex » de Maud Mayeras aux editions Pocket

J’ai participé au concours Pocket-Elle de la meilleure chronique. Dans une liste de livres, il fallait en choisir un et en écrire une chronique  en 1000 signes, ce qui est très court.

Les résultats sont tombés, je n’ai pas gagné, je peux vous la faire lire.

Par contre, aucune information sur le nombre de chroniques envoyées pour chaque livre, c’est dommage.

Sur le site , vous pouvez lire celle de la gagnante.

 

Iris Baudry est photographe de l’Identité judiciaire, mais son activité n’est qu’un leurre, juste quelques scènes. L’essentiel n’est pas là.

Iris bégaye, ne déborde pas de bonheur, s’enlise dans son désespoir et le cultive. Dès les premières pages, elle devient pourtant attachante et vous serez de son coté jusqu’à la fin.

Elle revient dans son village et déroule sa vie. Sa relation avec sa mère, son fils et son quotidien si vide.

En parallèle, une autre histoire: Vous croyez deviner où va l’auteur, méfiez-vous.  

Dès le début l’auteur vous prend la main, vous emporte dans son histoire, vous fait croire ce qu’elle veut et au moment du dénouement à plusieurs niveaux, vous pourriez presque la détester.

Ce livre est sombre, sans une once d’optimisme. Les mères y sont nocives et dans le déni.

Quand vous croyez que l’auteur vous a montré le pire de l’être humain, vous vous trompez. Tournez la page, le pire reste à venir.

Une écriture agréable, légère et une prouesse d’auteur pour le scénario.