Seule Venise de Claudie GALLAY

Avant, j’ai lu « Les déferlantes » voir ici  et j’ai adoré ce livre même si je me souviens que j’avais eu du mal à rentrer dans l’histoire. J’en ai donc acheté un autre, au hasard.

Je vous mets la quatrième de couverture :

À quarante ans, quittée par son compagnon, l’héroïne vide son compte en banque et part pour Venise. C’est l’hiver, les touristes ont déserté la ville et seuls les locataires de la pension où elle loge la soustraient à sa solitude. Un aristocrate russe en fauteuil roulant, une jeune danseuse et son amant. Et puis, il y a ce libraire raffiné, aussi amoureux des livres anciens que des mots…
Dans une Venise inattendue, froide et mélancolique, les blessures peuvent-elles cicatriser pour donner au désir une chance de renaître ?

Tout au long du livre, le style est haché, les phrases sont très courtes, sauf dans les dialogues.

Exemple :

« Je marche. Je veux faire le tour de Venise. Je crois cela possible, cela ne l’est pas. Le quai finit en butée contre un pont. Après, c’est la gare maritime. Impossible d’aller plus loin. »

Je n’aime pas ce style. Cela me dérange, me met mal à l’aise. Plusieurs fois j’ai voulu arrêter ma lecture, mais j’ai continué. Toujours cette lecture désagréable.

Peu à peu, j’ai fait connaissance avec les personnages. Cette autrice a une façon discrète de nous faire rentrer la vie de ses personnages. J’ai particulièrement aimé l’héroïne et le prince russe. Une fois attachée aux personnages, on ne lâche plus le livre malgré les phrases courtes.

Il y a un autre personnage très important dans ce roman, c’est Venise. Je n’y suis jamais allée mais maintenant j’en ai très envie ! Ces ruelles, l’eau partout, les gondoliers.

En résumé, malgré le style de cette auteure, j’ai plongé dans cette histoire et son ambiance.

Un papillon sur le bitume de Sophie CARQUAIN

« Les déferlantes » de Claudie GALLAY

« Les déferlantes » de Claudie GALLAY

 

Ce livre est un cadeau, je m’étais promis de le lire en entier.

525 pages.

Avant je ne connaissais pas cette autrice.

Ce roman est un huis clos dans un seul lieu, la Hague, 10 personnages et la mer.

C’est la narratrice qui raconte, on découvre peu à peu ce qui l’a amenée ici et on ne connait jamais son prénom. C’est perturbant.

C’est un style parfois sec et parfois littéraire.

Au début, j’avais l’impression qu’il ne se passait rien. Pourtant, peu à peu, on s’habitue à l’ambiance. Peu à peu, des liens se tissent entre les personnages. Peu à peu, on apprend leur passé, leurs douleurs.  Plus tard, le récit devient même un thriller. La narratrice devient enquêtrice dans un mélange de discrétion et de brusquerie.

C’est un livre étonnant, inhabituel qui nous plonge dans les lois implacables de la mer et dans des relations humaines complexes et tourmentées.

Une fois passé le début déroutant (le style et l’absence d’actions), je me suis attachée aux personnages, à tous (Mon préféré dans les personnages secondaires est Raphaël, l’artiste), et le livre aurait pu faire 1000 pages, je serais allée jusqu’au bout.