21/05/2020
« L’instant de la fracture » d’Antoine Dole éditions Talents hauts
« L’instant de la fracture » d’Antoine Dole éditions Talents Hauts
Je n’ai rencontré Antoine DOLE qu’une seule fois au salon du livre jeunesse de Villeurbanne à ses débuts (Oct 2014).
J’avais acheté « Je reviens de mourir ». J’ai adoré le livre et détesté la fin.
Récemment j’ai acheté « L’instant de la fracture », sans connaitre le sujet, pour le titre sans doute. Je sais qu’on faire confiance à l’auteur pour vous bousculer avec ses mots cinglants dans des phrases percutantes.
Arrivé à la maison, je l’ai ouvert. Graphiquement, comme un poème, je l’ai refermé.
J’ai un rapport très ambivalent avec la poésie.
A la fois, je la rejette, craignant de ne rien comprendre, certaine qu’il est nécessaire d’être très concentrée.
Et pourtant, il m’est arrivé de tomber sur des textes très touchants. Je pense que la poésie est essentielle pour sa beauté et les émotions qu’elle transporte.
Et puis, il y a quelques jours, j’ai repris ce livre. Je l’ai ouvert et j’ai commencé à le lire.
Et là, j’ai été happée, emportée. Je l’ai lu d’un trait, j’ai eu mal au ventre, envie de pleurer ! Je l’ai refermé, bouleversée.
Je ne connaissais pas le sujet, je ne le dévoilerai pas, mais, Antoine Dole, brillant auteur, a su capter chaque instant de ces repas de famille, comme un sculpteur.
C’est un texte magnifique !
Je suis cet auteur de près sur FB et son extrême sensibilité est très puissante.
09:58 Publié dans Le talent des autres | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2020
CHARLOTTE DELBO : AUSCHWITZ ET APRES T.1 ; AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA
Ce texte fait partie d’une trilogie. Les autres sont :
2- « Une connaissance inutile » : Les femmes qui étaient avec elle dans le convoi qui l’a amenée à Auschwitz-Birkenau le 24 janvier 1943,
3- « Mesure de nos jours » : elle fait le portrait de ses camarades rescapées
Ce n’est pas le 1er livre que je lis sur les camps de concentration et pourtant c’est à chaque fois différent.
Chaque auteur a ses propres souvenirs, son échelle de pudeur et son style.
Ici, les faits sont décrits de façon froide, avec des détails. Glaçant.
Elle nous interpelle aussi, comme dans cette phrase par exemple :
« Un cadavre. L’œil gauche mangé par un rat. L’autre œil ouvert, avec sa frange de cils. Essayez de regarder. Essayez pour voir ».
J’ai lu ce livre au début du confinement. Ça m’a permis de relativiser !
Témoignage poignant.
Je vous mets un lien sur sa bio :
15:08 Publié dans Le talent des autres | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2019
« IVOIRE » de Niels LABUZAN au éditions JC LATTES
« IVOIRE » de Niels LABUZAN au éditions JC LATTES
Depuis quelques mois, j’écris un roman jeunesse sur le sauvetage d’un éléphanteau.
Quand j’ai entendu parler du livre ‘Ivoire », j’ai su qu’il était pour moi. Le sujet est le trafic d’ivoire. Je ne connaissais pas cet auteur. C’est son 2eme roman.
C’est un sujet dur, d’actualité, donc c’est plutôt un roman sombre.
Ce roman nous présente 3 personnages principaux :
Erin : une jeune femme qui a laissé sa vie confortable en Europe pour venir travailler dans un parc naturel au Botswana. Une femme qui n’est pas bavarde, pas toujours aimable, un peu brusque dans ses attitudes. Et pourtant j’aurais aimé mieux la connaitre. Au début du livre, on croit que ce sera elle l’héroïne et finalement elle ne le sera pas plus que les 2 autres personnages et presque moins.
Bojosi : Un type au passé lourd. Lui aussi est assez bourru, mais attachant.
Seretse : Lui aussi a du mal à s’accommoder de son passé familial. Il a pourtant réussi professionnellement mais le bonheur le fuit.
Ces 3 personnages vont avoir un rôle dans le trafic d’ivoire, chacun à sa façon, avec son caractère.
L’auteur s’est déplacé en Afrique australe. Ce livre est très bien documenté et le trafic d’ivoire est très compliqué à comprendre et encore plus à enrayer.
Ce livre contient aussi beaucoup d’espoir car certains pays comme le Botswana se bat avec énergie pour sauver ses éléphants, comme par exemple avec les dernières mesures prises contre les braconniers.
09:20 Publié dans Le talent des autres | Lien permanent | Commentaires (0)