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20/11/2012

Le livre magique Chapitre 2

Avant de retravailler le 1er chapitre, je vous offre le 2ème.

 

2

 

Pour me rendre chez Grand-mère, il existe deux routes. La première est très fréquentée par d’autres enfants, seuls ou avec leurs parents. Elle est large, lumineuse et ce n’est qu’à la fin qu’elle passe par le bois.

La deuxième s’enfonce tout de suite dans la forêt.Presque personne ne l’emprunte. A cause de la légende. Il parait que c’est le repaire des Trolls, qu’ils ne se montrent pas toujours, mais qu’ils sont là, à roder. Mouais. Peut-être.

Aujourd’hui, j’ai envie de m’y aventurer. La lumière est atténuée par l’épaisseur des feuillages, il fait même sombre par endroits. Ce n’est pas très rassurant. De toute manière, si les Trolls m’enlèvent, ce n’est pas mes copines qui me regretteront, alors je m’en moque. Puisque personne ne m’aime, peut-être serai-je heureuse avec les vilains trolls ? Peut-être suis-je méchante comme eux ? Peut-être ai-je un caractère épouvantable ? C’est sûr, c’est de ma faute si je n’ai pas de copines.

Au fur et à mesure que j’avance, de drôles bruits attirent mon attention, comme si quelqu’un frôlait les branches, piétinait des feuilles mortes. Pourtant autour de moi, je ne vois rien. Je rêve ou quoi ? La forêt n’est jamais silencieuse, je ne vais pas me mettre à trembler pour si peu ! J’accélère. Je suis seule, un peu trop.  Peut-être n’aurais-je pas dû passer par là ? Un oiseau traverse juste devant moi et je sursaute. Je me mets à pleurer sans savoir pourquoi, c’est malin !

Une odeur forte et nauséabonde vient me chatouiller le nez. C’est sur, ce sont les trolls ! Ils se rapprochent, ils puent dès qu’ils ont repéré une proie.

Soudain, me barrant le chemin, ils sont là ! Quatre trolls me font face. Ils sont grands, au moins deux mètres, larges d’épaules. Recouverts d’un poil épais brun tirant vers le verdâtre, ils me feraient sourire s’ils n’étaient pas si impressionnants. Ils ont des yeux noirs, globuleux et plutôt l’air bête. Ils rient fort et tout en me faisant d’horribles grimaces.

      T’es moche avec tes cheveux, on va t’attraper !

Ce sont eux qui sont affreux. Je suis paralysée, droite, raide, incapable de  bouger. Là, j’ai vraiment peur.

Soudain, ils disparaissent, comme par enchantement. Je voudrais m’enfuir, courir loin de ces monstres, mais mes jambes tremblent, ma vue est brouillée. Je reste plantée au milieu du chemin à pleurnicher. Maman me bousculerait en me disant :

      Bouge-toi, Eléa !

 

Ce sont des rires puissants qui me font tourner la tête. Les quatre trolls sont à nouveau là, ils me tirent la langue et montrent mes cheveux de leurs gros doigts moches. Et hop, ils se dispersent dans les bois. Cette fois-ci, je détale aussi vite que je peux, droit devant moi. Je n’ose vérifier s’ils sont revenus. Je crois les entendre me poursuivre, les sentir, tout en sachant qu’ils sont plus rapides que moi. S’ils voulaient…

Bang ! Je sursaute, je crie, je hurle même !! C’est juste un coup de tonnerre. Un éclair traverse le ciel et dans la seconde qui suit, une pluie glaciale s’abat sur la forêt. Mes larmes se confondent avec les gouttes et ruissellent sur mon visage. Puis, je crie de joie car la légende raconte aussi que les trolls détestent être mouillés et craignent l’orage ! Je grelotte et je cours comme jamais !

 

Merci aux lecteurs et aux courageux qui me laissent un commentaire. :)

17/11/2012

Le livre magique

 

« Le livre magique » (28 600 signes) :  Eléa est blessée de ne pas avoir de copine. Sa grand-mère réussira-t-elle à l’aider ? Ou, devra-t-elle chercher tout au fond de son cœur sa solution ?

Age : 8-10 ans

Chapitre 1

 

J’en ai marre, marre, marre !

J’aime l’école, car j’apprends de nouvelles choses et la maîtresse est gentille. Le problème, ce sont les récréations. Il n’y a pas une journée sans histoires. Je n’arrive pas à me faire de copines cette année et quand je joue tranquillement avec une camarade, je me la fais voler ! Je me retrouve seule et je n’aime pas ça. Après, je suis triste.

Je n’ai pas envie de rentrer chez Grand-mère. Je la connais, même si je fais semblant, si je lui souris, si je lui dis que tout va bien, elle va deviner. Rien ne lui échappe. Elle est si gentille avec moi, elle me prépare d’énormes goûters, elle prend le temps de m’écouter.

Surtout, elle est sympa d’avoir accepté que je vienne chez elle pendant l’absence de mes parents. Ils sont chercheurs, et ne reviendront que dans trois mois. Papa et maman sont spécialistes dans les oiseaux rares qui n’existent que dans certains pays. Alors, de temps en temps, leur travail les amène à faire de grands voyages. Maman m’a expliqué qu’ils construisent des cabanes dans les arbres et passent leurs journées cachés à observer les oiseaux aux jumelles et en prenant des notes. Drôle de métier ! En général, l’un des deux reste pour me garder, mais cette fois-ci, ils ont dû partir tous les deux.  Quand, maman  a expliqué à grand-mère la situation, elle a commencé par faire la moue puis elle dit oui. Elle m’adore mais tient à sa liberté.  

Elle vit seule depuis longtemps et était un peu inquiète de me voir débarquer dans sa vie. Même si je fais attention, je vais bousculer ses habitudes. Pour ma mère, cette expédition est une chance, il parait, alors elle n’allait pas l’empêcher de partir. Papa aurait préféré que maman trouve une autre solution. Il ne porte pas Grand-mère dans son cœur. Elle a conservé de sa mère les livres de sorcellerie, il le sait très bien. Ses amies  sont encore plus bizarres qu’elle et elle ne vit pas comme nous. Moi je l’aime ma Grand-mère, justement parce qu’elle n’est pas comme les autres ; elle a des tas de secrets et je sais d’avance que ces trois mois seront spéciaux. Par contre, elle n’a ni télé, ni Internet, ni téléphone portable ! Elle expliquetoujours avec un sourire malicieux et les yeux brillants qu’elle n’a pas besoin de toutes ces bêtises pour communiquer avec ses amis.

Nous, on habite en ville dans un appartement moderne. Grand-mère, a conservé la maison de ses parents, une bicoque au fond des bois. Je dis « bicoque » parce qu’elle a un aspect assez vieillot. A la voir, on pourrait croire qu’elle tient à peine debout, qu’elle va s’écrouler, mais non, elle résiste au temps. Grand-mère a un grand potager et souvent elle part en expédition dans la forêt ramasser de plantes qui guérissent. Papa n’aime pas ça du tout. Alors, bien sûr, il a amené une grande trousse remplie de médicaments pour les « on ne sait jamais ». Si j’ai mal à la tête, si j’ai mal au ventre, si je tombe … Grand-mère a pris le sac, affichant un sourire moqueur. Je parie que papa était très énervé.

Tout ça pour dire que ces trois mois seront une aventure et qu’à Grand-mère je ne peux pas lui raconter de bobards ou lui cacher des choses.

Ah, j’allais oublier, juste avant de me laisser maman a chuchoté quelques mots à grand-mère mais j’ai tout entendu. Elle lui a fait promettre de ne pas utiliser de sorcellerie en ma présence. Grand-mère a fait sa moue de contrariété mais elle a promis. Je me demande pourquoi maman s’est donné tant de mal, elle sait très bien que grand-mère n’en fait qu’à sa tête.


Tous les commentaires sont les bienvenus. :)

 

15/11/2012

De l'album au roman jeunesse

 

J’ai abandonné l’écriture de textes courts pour albums.

 

Ras le bol des « presque », trop décourageant. Sans doute me manque-t-il quelque chose ? Manque de poésie ? Manque d’originalité ? Trop pédagogique ? Je ne sais pas. En tout cas, trop ou pas assez, à chaque fois, le résultat ets le même. Alors, je laisse la place à tous ces auteurs bourrés de talent. C’est mieux ainsi.

Je me suis lancé dans l’écriture de roman jeunesse. Je suis peut-être plus à l’aise dans ce format, dans cette longueur ….à propos de longueur … pour une même tranche d’âge, les attentes des éditeurs ne sont pas les mêmes. Facile ! J

 

J’en ai quelques uns maintenant.

Je pourrai vous les présenter ?

12:55 Publié dans Divers | Lien permanent | Commentaires (5)