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12/10/2007

Me voilà !

Une histoire pour tous petits, la premiere !

C’est le plus beau jour de ma vie. Un Papa vient de me choisir pour rejoindre un bébé. Je commençais à m’ennuyer un peu dans cette vitrine.

Dès que j’arrive dans ma nouvelle maison, Papa m’emmène dans la chambre de Bébé. Comme il est mignon ! Oh … mais je ne suis pas le 1er ! D’autres peluches sont déjà autour de Bébé ! Ils me jettent un regard mécontent. J’espère que Bébé me trouvera beau : Je suis un gentil chien avec de longues oreilles tombantes et de petits yeux noirs très tendres. Grâce à ma peau de velours, je pourrai lui faire els plus gros câlins du monde ! Je serai tellement doux que c’est Moi, qui vais devenir son Doudou ! Papa m’installe dans le berceau. Bébé est encore petit. Le plus important pour lui, c’est de découvrir ce qui l’entoure, et de se sentir aimé par Maman et Papa. 

Il dort beaucoup ! Cela me donne le temps d’apprendre à le connaître. Je l’observe, il est si mignon, plongé dans ses rêves paisibles.

 Souvent quand il se réveille, il pleure. C’est qu’il ne parle pas encore, alors Papa et Maman doivent deviner ce dont il a besoin.

- Pourquoi Bébé pleure ?

Il pleure quand devient urgent de lui changer sa couche. Oh, c’est un moment important, pour lui parler, lui faire des caresses.

Pourquoi Bébé pleure ?

Il pleure quand il a faim. Pour l’instant, il ne boit que du lait. Si Maman lui donne le sein, c’est elle qui lui donne à manger, sinon Papa peut lui donner le biberon aussi.

C’est un grand moment de partage et de tendresse.

Pourquoi Bébé pleure ?

Il pleure quand on le déshabille pour lui donner le bain. C’est qu’il fait froid tout nu, Brrr ! Mais, tu vois, dès que son corps baigne dans l’eau tiède, il se calme et il est tout content. Il aime cette douce chaleur, le contact de l’eau. Il peut jouer à éclabousser Maman.

Entre 2 biberons, c’est la promenade.

J’ai de la chance, Papa a eut l’idée de me placer dans le landau !

Peu à peu, Bébé découvre son quartier, de nouvelles choses à regarder, de nouvelles odeurs. Il adore ça !

- Et moi alors ? Il me regarde à peine. Je ne peux pas encore lui faire de gros câlins ni le consoler de ses peines. Je dois attendre qu’il grandisse pour qu’il s’intéresse à moi.

Mais, je l’aime déjà tant ce Bébé !

 

10/10/2007

Enquête de Pic-Pic

Encore un texte inspiré par une illustration trouvée sur la maison du Croqmithène où vous verrez de nombreux beaux dessins.  L'illustration qui suit est de MAX, malheureusement, son blog ne fonctionne plus, pour l'instant.

d073f2793c90470e65ad3ba27bf10f87.jpgUn extrait :

PicPic trottine à la recherche de graines. Ce n’est pas encore le printemps et pourtant, il fait beau aujourd’hui. Il trouve par ci par là, de quoi se nourrir. Il picore tout en avançant quand tout à coup :

-         Aie !!

Il vient de se cogner à une boule toute piquante.

-         Mais c’est quoi ce truc tout piquant, s’écrie-t-il ?

Il se recule, et observe cette chose toute ronde et hérissée de pics. Peu à peu la boule s’étire et une petite tête sort.

-         Il faut regarder devant soi quand on marche, cela évite bien des soucis, Monsieur. Hum !

-         Mais … mais tu es un hérisson !

Kampi le hérisson hausse les épaules. PicPic fonce les sourcils et lui dit :

-         Mais …mais tu ne devrais pas être dehors !

Kampi n’est pas très content de cette réflexion.

-         Non, mais, pour qui tu te prends … espèce …. De poussin raté !

-         Tu … tu te  moques de ma couleur …. Comme tout le monde !

Kampi qui est habituellement un compagnon doux et agréable, regrette immédiatement ses paroles.

-         Pardon … Bon, si on reprenait tout à zéro, hein ?

PicPic boude quelques instants, puis :

-         Bon, d’accord, je commence. Je suis PicPic, un poussin orange et en plus je ne grandis pas. Je ne deviendrai jamais un beau coq ! Je resterai toujours petit.

-         Moi, je suis Kampi le hérisson.  Et comme tu as pu remarquer, je ne devrais pas être dehors. J’hiberne et ce n’est pas encore le printemps.

-         Ben alors, pourquoi tu ne dors plus ?

-         C’est à cause de ma sœur lui répondit-il d’un air mystérieux

Kampi lui explique alors que cet hiver, sa sœur a décidé de se cacher sous un tas de bois qu’elle ne connaissait pas, malgré les mises en garde de son frère. Et malheureusement le bois a été enlevé avant la fin de l’hiver.

-         Et elle s’est retrouvée sans toit, dehors, encore toute engourdie par son long sommeil !?

-         Oui ! Elle s’est éloignée sans m’avertir. .. Et maintenant, je me fais du souci, elle est affaiblie par ce long sommeil, elle ne va rien trouver à manger et risque de se perdre.

-         Allez, on va la chercher ensemble ta sœur. C’est quoi son prénom ?

-         Rosalie.

-         Et tu sais vers où elle est partie ?

-         Euh … non.

-         Bon, bon, réfléchissons.

PicPic tourne sur lui-même, il se concentre. Il arrête son manège, il a une idée. Il ramasse quatre longues brindilles. Il les pose devant lui. Il en prend une qu’il allonge dans le sens où ils vont commencer leur recherche.

-         Voilà, comme ça, quand on reviendra, on saura vers où nous diriger.

Kampi est admiratif devant tant de bon sens.

Les deux compères s’en vont.

Au bout de quelques minutes de marche, Kampi s’exclame :

-         Non, ce n’est pas possible qu’elle soit partie par là. Il n’y a pas d’arbres, pas d’ombre. Non, non.

Ils rebroussent chemin jusqu’aux brindilles ; Ils en allongent une deuxième et prennent un nouveau sentier.

Ils repartent. Ils marchent lentement. ....................

 

09/10/2007

Histoire de Sorcière

Comme souvent, mon inspiration démarre sur une illustration. Celle là est de Barbouille & Pinceaux . Je n'ai pas trouvé de titre pour ce texte !

289e53e7b5f6808e65864ae8414b7d45.jpgVoici un extrait :

Non, non ce n’est pas juste ! Je voulais aller avec elles ! Et je dois rester là, toute seule à remuer son espèce de soupe ! Mais, chut ! Ne lui répétez pas que j’ai dit « soupe », elle serait très en colère ! Je dois surveiller sa potion.

Chaque été, ma grand-mère Rosina garde toutes ses petites filles. Elle veut faire notre éducation de sorcière. Toute l’année, je vis tout a fait normalement et quand l’été arrive, je sais que je vais passer 2 mois différents.

Tout d’abord, Rosina … attention, ne pas prononcer le mot de Mamie, elle déteste, elle affirme qu’elle est restée très jeune grâce à ses secrets ; Sauf, que moi, je trouve qu’elle ressemble à une grand-mère.

Ses longs cheveux frisés sont gris, …, sauf quand elle décide de les teindre, mais ses couleurs ne tiennent jamais sur ses cheveux ! Les anciennes couleurs ressurgissent, ce qui lui fait une chevelure bariolée !

Rosina habite au milieu de la forêt et personne ne connaît vraiment le chemin. Lorsqu’on va chez elle, Innoce, le nain vient nous chercher en carriole, menée par deux ânes. Ils partent au petit trot, s’enfoncent de plus en plus dans la forêt.  Je reconnais le champignon géant sur la droite. Je veux rester très attentive, mais à chaque fois c’est la même chose, on s’assoupit ; Et quand on ouvre les yeux, la calèche est arrêtée et Innoce descend nos bagages ; Il nous sourit. Je ne l’ai jamais entendu prononcer une parole, pourtant je suis sûr qu’il n’est pas muet. Ce doit être encore un coup de ma grand-mère pour qu’il ne nous révèle pas ses secrets !

On entre dans la maison, par une toute petite porte creusée dans le tronc d’un arbre, un très bel arbre, aux branches épaisses et tortueuses. Vue de l’extérieur, on imagine que l’habitation va être minuscule. Pas du tout ! Il y a au contraire un grand nombre de pièces dont certaines sont interdites, et plusieurs escaliers en colimaçon.

Ma grand-mère a plus d’un tour dans son sac !

Mais je ne vous ai pas parlé de mes cousines !

Tout d’abord, il faut que je vous dise, nous sommes toutes les quatre nées la même année, le même mois, chacune à un jour d’intervalle.

Margarita : C’est la plus âgée, la plus grande. Elle est maigre, mange très peu. Avec ses cheveux bruns coupés très court, elle ressemble un peu à un garçon. En plus, elle croit tout savoir ! Parfois elle m’énerve et je la rendrais bien muette, si je savais faire …

Vient ensuite Electrica. Physiquement, elle n’a aucune particularité. Par contre, elle bouge tout le temps. Elle adore grimper aux arbres, courir, nager. Elle est très gentille avec Grand-mère car elle voudrait qu’elle lui concocte une potion pour lui faire gagner ses compétitions de natation.

La troisième, c’est Fleur. C’est la plus douce et la plus calme. Elle lit des tas de bouquins sur les plantes, aide Grand-mère à la cueillette des végétaux pour la fabrication de ses breuvages. Elle a hâte de grandir pour devenir une vraie sorcière. Ses jolis cheveux blonds tout raides, ses yeux noisette presque jaunes les jours de soleil, augmentent son air candide.

Et puis, il y a moi, Lilou. Mes cheveux sont roux,  très longs, la plupart de temps attachés dans une natte et plaisent beaucoup à Grand-mère. Chaque jour, au moins une fois, elle passe ses mains dans les cheveux, devient romantique quelques secondes pour affirmer que cette chevelure provient de mon grand-père, que je n’ai pas connu. Moi, je ne veux pas devenir une sorcière, je rêve d’être une fée ! Une jolie fée avec une belle robe bleu ciel et surtout avec une baguette magique dorée. Un baguette magique pour rendre aux enfants malheureux le sourire qu’ils ont perdus, pour faire pousser les fleurs très haut, pour que ce soit toujours le printemps, jamais l’hiver où les arbres sont tous nus et tristes, et moi j’ai froid.

Mais je serais une fée discrète, je ne porterais ma jolie robe que la nuit quand les autres dorment et le matin, je redeviendrais comme mes camarades de classe ;  et je pourrais jouer avec elle sans craindre que mes pouvoirs ne se réveillent et sèment la zizanie.

Car être différente, c’est être seule.

La semaine dernière, dans la cour, à la récréation, je jouais au ballon avec des copines. Je n’avais jamais le ballon. Peu à peu, je sentais la colère monter en moi et tout à coup, sans le vouloir, le ballon est venu à mes pieds alors qu’une autre allait l’attraper ! Après quelques secondes de stupeur, elles se sont toutes mises contre moi et n’ont plus voulu jouer avec moi !

L’été chez Grand-mère c’est la maîtrise de mes pouvoirs que je viens apprendre pour ne pas devenir une sorcière malgré moi.

Mes cousines, elles, ne pensent qu’à apprendre des tours à faire ! Par exemple, à sa dernière compétition de natation, Electrica a gagné,…, la concurrente juste devant elle a bu la tasse  tout d’un coup, à quelques mètres de l’arrivée … ce n’est pas juste.

Ce matin, Fleur a ramassé de nombreuses plantes pour grand-mère.  Elle, tuait un serpent et un crapaud. Brrr !!! Elle a prononcé quelques paroles magiques, encore incompréhensibles pour nous puis nous a autorisées à jeter tous le$ ingrédients dans le chaudron. Et on a commencé à remuer. Toutes ensemble, on riait bien ! Bien sur on a questionné Grand-mère sur l’usage de ce breuvage mais elle a refusé de nous dévoiler son secret.

Au dîner, elle nous a annoncé qu’elle devait rendre visite à un sorcier voisin mais que l’une d’entre nous devrait rester pour remuer et surveiller sa soupe.

Alors, avec son air malicieux, elle a sorti des pièces de monnaie, enfin, des objets qui ressemblaient à des pièces de monnaie. Dès qu’on a eut la notre dans la main, notre visage est apparu sur une face, comme un miroir. Nous devions chacune lancer notre pièce  et celles qui tombaient coté face – là où on voyait le visage - désignaient celles  qui iraient avec Rosina. Et au premier jet, une seule pièce est tombée coté pile … la mienne ! J’ai donc été désignée pour la corvée !

Je la connais ma grand-mère, je suis sûre qu’elle a tout fait pour que le choix puisse être pris en un seul tour.

Me voilà donc, tout seule, dans la nuit, à surveiller ce chaudron alors que mes cousines s’amusent !

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