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09/10/2007

Mon Papa, il est super !

Au moment du Projet 3, j'avais choisi une illustration de Bidouille, j'ai commencé à écrire un texte . Malheureusement j'ai interprété ce dessin à l'oposé de ce qu'avait voulu dire l'illustratrice. Nous n'avons pas travaillé ensemble. Malgré tout, j'ai terminé mon histoire . Je vous montre le dessin et le texte .

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Mon Papa, il est super !

D’abord, mon Papa, il est drôlement beau. Il a des yeux et des cheveux tout noirs, comme ma panthère, et un nez tout pointu, comme mon renard.

Et puis, mon Papa, il m’aime, il me gronde très peu et il m’emmène tout le temps avec lui.

Mon Papa, il adore les voitures. Souvent, il participe à des courses et maintenant que je suis grande, je peux l’accompagner.

Plusieurs semaines avant, il prépare son bolide avec beaucoup de soin. Maman n’est pas très contente qu’il passe tant de temps dans son garage, mais moi, j’aime bien rester avec lui. Je suis attentive à tout ce qu’il fait, je l’aide bien, je lui passe les outils qui ont tous un nom, mais je ne les reconnais pas encore tous, moi !

Il ouvre le ventre de l’auto, c’est là où se trouve le moteur. Papa m’a expliqué que sans moteur, on n’avance pas. Il enlève des pièces, les répare, puis les remet en place. Il vérifie les pneus aussi, c’est un peu comme nos chaussures à nous. Après, il a les ongles tous sales. Maman le gronde gentiment.

Dans le garage, Papa a installé des tas d’étagères pour ses outils et aussi des boites transparentes avec des étiquettes, remplies de morceaux de ses anciennes voitures et d’autres trucs. Il dit qu’un jour, ça servira.

Comme je suis sa Princesse, il a repeint sa voiture avec mes couleurs préférées : le rose et le mauve. Le jour de la course, j’ai mis mon beau pull de la même couleur que la voiture et même mon Lapinou, rose pâle était assorti ! Il est super mon, Papa !

J’étais drôlement contente pendant la course dans notre belle voiture, derrière Papa. Je criais de joie « Mon Papa, il est super ! ». Le vent faisait voler le drapeau et mes nattes. J’étais heureuse et drôlement fière de mon Papa !

Quand on a franchit la ligne d’arrivée, tout le monde nous applaudissait, quelle fête !

Cette fois-ci on n’a pas gagné la course, mais Papa m’a promis que la prochaine fois, je pourrai revenir avec lui !

Mon papa, il est super !

 

 

08/10/2007

C'est pas mon copain !

Un texte illustré par ELSA , mais dont je n'ai plus de nouvelles et j'ignore si elle a un site ou un blog.

Un extrait du texte :

Deux jeunes grenouilles, Reine et Margoulette, reviennent de l’école. Elles  se chuchotent des secrets.

Tout à coup, Reine pousse Margoulette sur le coté .Elles glissent toutes les deux dans la rivière. SPLOUF!

-          T’es folle ou quoi ?!

-          Tais-toi ! lui répond Reine.

A ce moment, passe un crapaud assez fort, sur un vélo.

Reine a l’air inquiète.

Maintenant que le crapaud est loin :

-          Voilà, on peut sortir Margoulette.

-          Mais qu’est-ce qui t’a pris ? lui demande-t-elle.

Reine ne répond pas.

-          Reine ?

-          Oui ?

-          Alors ?

-          Oh … je ne voulais pas le voir.

-          Pourquoi ? …Mais tu trembles, il te fait peur ?

-          Non,…, non, non, pas du tout. Je ne voulais pas lui parler, il est méchant !

-          Il t ‘a embêtée ? 

Reine ne dit plus rien et deux grosses larmes coulent sur ses joues.

-          Il est méchant ! C’est pas mon copain.

-          Allez, raconte-moi.

-          Hier, il m’a poussée et m’a fait tomber ! Il l’a fait exprès !

Elle éclate en sanglots.

-          A la récréation ?

-          Oui.

-          Et maintenant, tu as peur ?

-          Un peu.

-          Et c’est désagréable d’avoir peur.

-          Oh oui, dit-elle en reniflant.

-          Et tu n’as pas une idée pour ne plus avoir peur ?

-          Une idée ?

-          Ecoute, je crois que j’en ai une : Parfois, tu joues à faire semblant ? Semblant d’être triste ou d’avoir peur. Je t’ai déjà vue faire semblant d’être très gaie et éclater de rire !

Reine sourit. Elle sait en effet très bien jouer à faire semblant avec ses petits camarades.

-          Oh oui !

-          Eh bien, quand tu croiseras ce vilain crapaud, si tu faisais semblant de ne pas avoir peur ?

-          Comme un jeu ?

-          Oui, comme un jeu.

-          Ah ?!

-          Lui, il a bien joué à être le plus fort ?

-          Oui, mais ….

Reine écoute Margoulette et ne sait plus quoi dire. Margoulette lui pose une patte sur son épaule et lui dit :

-          Allez, va, ne t’inquiète pas. La vie en groupe n’est pas toujours facile, hein ? …

Pas de réponse. Reine réfléchit.

.....................

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07/10/2007

Projet : Les Monstres : Aout 2006 : Un monstre à bisous

Une histoire illustrée par Jill.C 

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Chaque jour, Amandine rentre de l’école en traversant le bois. Il fait beau, c’est le printemps. Elle ramasse quelques fleurs à peine écloses. Elle pourra ainsi offrir un joli bouquet à sa maman.

Tout à coup, un bruit sourd attire son attention. Un bruit qui grandit, qui approche. Elle lève la tête et aperçoit au loin une boule qui roule vers elle. Sur son passage, les oiseaux s’envolent, les fleurs se couchent, l’herbe plie.  Plus cette chose approche, plus elle semble grossir et Amandine est de plus en plus inquiète, affolée. La boule avance, Amandine recule.

Au même moment, la petite fille se cogne contre un gros tronc d’arbre et la boule stoppe sa course. Toutes les deux se retrouvent l’une en face de l’autre.

Amandine observe cette chose, avec des yeux tous ronds d’étonnement. Elle découvre une sorte de … Une boule de couleur beige, coiffée d’une autre boule plus petite comme un visage, deux bras et deux jambes très courtes.

-         Bonjour, petite fille.

Apeurée, Amandine se réfugie derrière l’arbre.

-         Bon … bonjour… balbutie Amandine

-         Je m’appelle Calinette… N’aies pas peur !

-         Mais tu es monstrueuse ! crie la fillette.

Calinette ne trouve pas le courage de répondre. Elle baisse la tête et ne peut retenir ses larmes. Et plus elle pleure, plus elle enfle. Entre deux sanglots elle réussit à protester:

- Ce n’est pas vrai ! Je ne suis pas un monstre ! Je suis triste, c’est tout. .. je suis une petite fille, comme toi.

-         Je n’ai jamais vu de petite fille comme toi !

-         Je suis juste un peu ronde … parfois … mais je ne suis pas comme ça tous les jours !

-         Tu dis n’importe quoi !

-         Non ! Je gonfle seulement les jours où Maman part au travail sans me faire de bisous parce que je dors. Seulement les jours où elle n’a pas le temps de m’embrasser, de me cajoler. Alors, j’ai de la peine et je m’arrondis. Je suis en manque de bisous ! Maman dit que je suis un monstre à bisous !

Rassurée par ces explications, Amandine sort de sa cachette. Elle n’a plus peur maintenant. Quelques larmes coulent même sur ses joues. Elle est émue par le chagrin de Calinette. Elle avance d’un pas, encore un et se retrouve tout près d’elle. Elle l’entoure de ses bras, la serre fort et lui dépose un bisou sur chaque joue.

A cet instant, Calinette se met à fondre, fondre. Elle n’est plus en forme de rond, mais d’ovale. Peu à peu, son corps s’allonge, ses courbes s’estompent, elle mincit. Elle ressemble maintenant à une petite fille toute menue, comme Amandine. Calinette se sent bien, heureuse, aimée.

- Accompagnes-moi, nous goûterons toutes les deux à la maison, propose Amandine.

Sur le chemin, elles cueillent les fleurs qu’elles préfèrent. Ainsi, elles auront chacune un bouquet pour leur maman.

-         Tu sais, je suis sûre que ta Maman t’aime très fort. Demande lui de te faire un bisou  le matin avant de partir, même si tu dors. Ainsi, tu pourras faire des provisions de bisous. Peut-être n’ose-t-elle pas, de peur de te réveiller, propose Amandine.

Le lendemain, elles se retrouvent sur le chemin. Calinette affiche un beau sourire et n’a pas gonflée ce matin. Avant même qu’Amandine ait eut le temps de lui dire bonjour, Calinette lui raconte :

-         Avant de partir, Maman est entrée dans ma chambre à pas de velours et m’a fait un gros câlin avec plein de bisous et de caresses !

Depuis ce jour, ces deux là sont devenues amies. Et dès que Calinette devient triste, Amandine la serre dans ses bras, la console et l’enveloppe de tendresse.

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