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29/05/2015

10eme critique de La Mare aux Mots

La Mare au mots a lu "La marque de soyeux" et voici leur critique :

 

Vivien est un jeune écolier qui peine à se faire des amis : ses parents ne cessent de déménager, mais en plus il est défiguré par une tache de vin qui lui vaut les insultes et le harcèlement de la part des autres enfants. Nouvellement arrivé à Lyon, Vivien ne se fait guère d’illusion sur l’accueil que vont lui réserver les autres enfants et se réfugie une fois de plus dans les livres, ses compagnons fidèles.

Mais, alors qu’il se plonge dans la lecture d’un documentaire sur sa nouvelle ville, il est littéralement happé par l’histoire de la révolte des canuts en 1831. Grâce à ce voyage dans le temps, il va découvrir les conditions difficiles dans lesquelles vivaient ces ouvriers tisserands lyonnais qui se sont battus pour leurs droits en faisant preuve de solidarité.


J’ai été agréablement surprise par le sujet de ce petit livre destiné aux lecteurs débutants. La révolte des Canuts est une des premières révoltes ouvrières de l’Histoire, et elle a marqué la ville de Lyon, comme la France du XIXe siècle. Nous traversons le Lyon des tisserands, qui est un dédale de traboules, vivons au rythme des enfants employés par les négociants en soie, tremblons au bruit des bottes de la Garde Nationale venue mater la rébellion. Dommage que le personnage de Vivien manque de caractérisation, on passe un peu rapidement sur son histoire personnelle qui n’est au final qu’un prétexte. Le livre est suivi d’un dossier documentaire succinct mais évocateur, bien utile pour replacer cette révolte dans son époque troublée.


Bien que l’intrigue de départ reste un peu artificielle, ce petit roman est très intéressant et éveille la curiosité sur des aspects peu connus de l’Histoire de France.

 

 

20:40 Publié dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (0)

10/02/2015

Radio Zinzine

 

Voici une chronique faite par des enfants sur une radio "Zinzine" .

"La Marque des soyeux" est chroniqué vers 40 :38 de l’enregistrement.

Je vous promets entendre un enfant parler de mon livre, quel bonheur !!!

 

 Je remercie Balivernes de m'avoir indiqué ce lien !

http://www.zinzine.domainepublic.net/index.php?theurl=emm...

15:43 Publié dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (0)

03/02/2015

9eme critique de "Gregoire de Tours"

9ème critique

 

Vivien est un jeune garçon qui vit au XXIe siècle, ses parents déménagent souvent et il change donc régulièrement d'école. Souffrant de porter sur le visage ce qu'on appelle la tâche de vin, à chaque nouvelle école il doit supporter les explications données par sa mère à l'enseignante, puis par la maîtresse à l'ensemble des élèves de sa classe. Sa souffrance face aux attaques des autres va bientôt renvoyer à la répression menée par les soldats de la monarchie de juillet à l’encontre des ouvriers lyonnais.

Habitant près de Lyon, il se documente sur l'histoire de la cité et se trouve projeté dans son passé, dans les révoltes des canuts de 1831 et 1834. Il est guidé par un mystérieux personnage qu'il a rencontré dans une rue et l'a envoyé dans le passé.

Les raisons qui expliquent la misère ouvrière, cause de la révolte sont bien mises en évidence :

« Je t'explique : le patron est payé par le soyeux quand il livre le tissu fini. Papa, lui, est payé à la journée. C'est le négociant qui fixe le tarif à chaque commande et pour un même travail, le prix n'est jamais le même. Parfois, ça ne vaut pas le temps qu'on y a passé » (page 51)

Le contexte, les caractéristiques et le déroulement de cette insurrection sont bien posées. Le jeune lecteur sera saisi par l’intensité de l’action et les péripéties s’enchaînent souplement les une aux autres. Au retour de son aventure, il se fera adouber descendant de canut.

On appréciera le contenu du dossier pédagogique illustré qui présente trois personnages historiques (le roi, l'héritier du trône et le ministre de la guerre de l'époque), l'industrie de la soie et ses ouvriers, la révolte des canuts, le travail de la soie aujourd'hui. On peut considérer qu’il s’agit de la première insurrection ouvrière et que la question des conséquences de la mécanisation est déjà posée là.

20:49 Publié dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (0)