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30/12/2020

"La licorne du souvenir" _ Commentaire d'un lecteur

Le commentaire d'un lecteur :

"On découvre avec plaisir une partie de l’histoire de l’Écosse On ne peut plus lâcher le livre quand on l’a commencé
Ce livre ravira petits et grands
"

 

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10:55 Publié dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (0)

10/07/2017

Critique de "La marque des soyeux" par culturevsnews

Voici un très jolie critique par Culturevsnews

 

Que découvrira Vivien aux côtés des Canuts ?
Souffre-douleur partout où il passe, Vivien se réfugie dans les livres. Alors qu’il parcourt un ouvrage sur Lyon, il est projeté dans le passé en 1831, au moment de la révolte des Canuts, les ouvriers de la soie.
Il y découvrira l’amitié, l’entraide, l’honneur et la lutte contre l’injustice. Comment s’en inspirera-t-il à son retour ?
L’aventure d’un jeune garçon d’aujourd’hui découvrant une Histoire qui sera pour lui source d’espoir et de changement.

Chronique : Vivien a une marque de naissance sur le visage. Il est le souffre-douleur de l’école. Il ne sait pas se défendre.
Il se réfugie dans la lecture. Les livres sont ses seuls amis.
Ce petit roman donne une idée de la vie dans le quartier de la Croix-Rousse, à l’époque des canuts. On y retrouve une description assez exacte de cette ville.Une belle histoire, très bien écrite, visuelle, émotionnelle, prenante, garçon et fille, l’amitié, la solidarité, l’apprentissage des valeurs essentielles avec une histoire beaucoup moins connue et pourtant annonciatrice de beaucoup de changements sociaux, une prise de conscience de la condition ouvrière, de l’exploitation par les patrons…
Le refus de certains soldats de tirer sur les Canuts. On voit les premiers combats, les barricades, les ouvriers qui rejoignent les rassemblements, les coups de feu, les blessés, les morts…L’Histoire est une leçon et il en a gardé les valeurs les plus belles.

Note : 9/10

 

  • Broché: 128 pages
  • Tranche d’âges: 9 – 11 années
  • Editeur : Balivernes Editions (23 octobre 2014)
  • Collection : CARABISTOUILLES

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18:27 Publié dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (0)

20/12/2016

Critique de "Un géant de tendresse" par VivreLire

Voici une jolie critique pour "Un géant de tendresse" au éditions Vert Pomme  par VivreLire.

 

Un géant de tendresse. Laura MILLAUD et Anbleizdu - 2016 (Dès 9 ans)

 

Un géant de tendresse.

Texte de Laura MILLAUD

Illustrations d'Anbleizdu.

Editions VertPomme, septembre 2016.

120 pages

Dès 9 ans.

Thèmes abordés : Gorilles, Afrique, exploitation, braconnage, amitié, nature, écologie.

 

Les éditions VertPomme, dont je vous ai déjà présenté plusieurs albums/BD sur le blog

 

J’ai été attirée par sa très belle couverture, et par l’oxymore que le titre fait avec l’image. Car on se représente, à tort, les gorilles comme étant agressifs.

 

Article écrit à quatre mains avec ma fille Ambre, 12 ans.

 

Ce sont les vacances d’été et Clothilde, jeune fille d'environ 10 ans, se voit obligée de suivre sa mère dans son travail.

Elle est ornithologue et doit se rendre en République Démocratique du Congo où elle retrouvera plusieurs collègues internationaux.

Dépitée, Clothilde ne peut se douter encore combien ce séjour sera riche en découvertes, en émotions, et en souvenirs, tant pour elle-même, pour comprendre sa vie ou sa mère.

Là-bas, Clothilde fait la connaissance d'Yvan, un garçon d'un ou deux ans plus âgé qu'elle et qui l'emmène découvrir la forêt, et surtout les gorilles.

Elle est fascinée mais l’impensable se produit devant elle.

« Pan ! Pan ! »
J’assiste à la chute d’un gorille. Dans un dernier cri il s’écroule. Le groupe de singes s’enfuit. Ils sont en sursis jusqu’à la prochaine chasse.

Page 34.

Cet évènement, qui se reproduira, lui ouvre les yeux sur la double réalité de ce pays, où il ne fait pas si chaud !

Derrière ces fabuleux et multiples paysages, se cache une sordide réalité avec les effets du braconnage (les gorilles sont chassés pour leur viande dite « de brousse »), de la déforestation, de la monoculture du palmier (pour son huile), et qui a des conséquences locales, et même internationales, en termes d'emploi, d’économie, de santé et d'écologie.

Clothilde est choquée, scandalisée, toutes sortes d’émotions contraires la submergent et font passer son mutisme pour du caprice.

Elle fustige ces adultes, ces touristes, et même sa mère et ses collègues qui semblent s’y résoudre, et pire, fermer les yeux, pour ne s’occuper que de leurs oiseaux. Sous le prétexte facile et rapide que c’est « compliqué ».

Elle décide d’agir, avec l’aide un peu extorquée d’Yvan et de Kito, un garçon qui vit ici, et ce, malgré le danger.

Cette aventure la fait grandir et lui permet de voir sa mère autrement.

C’est bizarre de voir sa mère à quelques mètres de moi et d’avoir l’impression de découvrir quelqu’un d’autre. Ce n’est pas ma mère, là, c’est Véra, la femme, la spécialiste des oiseaux qu’on respecte pour son savoir… et peut-être aussi son élégance.

Pages 15-16

Mais aussi, elle lui fait comprendre comment fonctionne le monde, avec des règles souvent injustes certes, mais où il y a toujours de l'espoir.

 

Comme toujours chez cette maison d'éditions, les dernières pages sont documentaires. On y trouve des informations sur les gorilles des montagnes, la déforestation et ses conséquences.

C’est un concept particulièrement bien vu, car il permet de prolonger la lecture, et il est utile tant pour les enfants que pour les adultes).

Tout comme Clothilde qui souhaite partager son expérience par le biais d’un exposé, ce roman peut être un bon point de départ ou support pour les jeunes lecteurs.

Et ce d'autant plus que le sujet est on ne peut plus d’actualité: le gorille est à "un pas" de l'extinction

C’est urgent de sauver la forêt, URGENT ! Si on n’agit pas, les forêts tropicales n’existeront plus en 2050…
C’est le développement durable : faire quelque chose maintenant, penser aux autres aujourd’hui, pour dans longtemps.

Pages 59-60.

L’écriture de Laura Millaud est douce, sensible et très imagée. Elle nous a fait écho à celle de Sandrine Beau.

Elle sait faire passer les émotions de Clothilde. Et grâce à des chapitres courts, elle entretient un brin de suspense.

Les dessins en noir et blanc d’Anbleizdu l’accompagnent à merveille.

Nul doute que les lecteurs seront captivés par cette histoire/témoignage et qu’ils voudront en savoir plus.

Merci aux Editions Vertpomme

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19:17 Publié dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (0)