2010

Je vous souhaite une année 2010 débordante d'inspiration. Ne cessez pas de croire en vous malgré les déceptions et les revers. Ecrire ou dessiner nous permet de rêver et rêver encore.

Revêtir le déguisement d'adulte pour exister dans le monde de l'édition est nécessaire mais difficile, parfois douloureux. Conservez et travaillez cette dualité, elle est vitale.

Comme je ne sais toujours pas dessiner, je vous offre l'oeuvre d'une artiste "La petite fille qui écrit" de MARIE CARDOUAT que j'ai découvert en achetant des cartes postales ...eh oui, j'aime écrire avec un stylo sur du papier !

Que le bonheur et l'espérance vous accompagnent cette année 2010.

1er Janvier 2009

Que c’est frustrant d’être incapable de vous proposer un

 

magnifique dessin ….

 

 

Juste avec des mots, je vous souhaite une année 2009

 

débordante de succès et de bonheur !

 

 

J'ai une pensée particulière pour celles et ceux qui me

 

remontent le moral quand je ne crois plus en moi.

 

Merci.

 

Blues

 

Chaque jour quand j’ouvre ma boite aux lettres, je rêve que je vais trouver une lettre d’un éditeur qui m’annonce qu’il a aimé et sélectionné un de mes textes ! Mais généralement lorsque je reçois un courrier d’un éditeur c’est plutôt pour me renvoyer mon texte ….Encore ce matin … Je devrais y être habituée… mais non ! A chaque fois, je suis triste, blessée, découragée  et je me pose des questions auxquelles je sais que je n’aurai jamais de réponse !

Pourquoi ?

Le texte est-il  vraiment trop nul ?

Le texte ne correspond pas à l’éditorial du moment ? Mais si le texte était vraiment bon … il le garderait tout de même, non ?

Le texte est-il trop long ? Trop court ?  Trop compliqué ? Trop enfantin ?

J’en ai dit trop ? Pas laissé assez de place à l’imaginaire de l’enfant ?

Je n’en ai pas dit assez ?

 

Pourquoi les éditeurs ne disent pas clairement ce qu’ils recherchent ? Ce qu’ils attendent ?  Tout est gardé secret. Pourquoi ? seul(€)s quelques initié(€)s sont tenus au courant  …

 

De plus en plus, je découvre des auteurs qui créent leur propre maison d’édition, d’abord pour s’éditer ensuite  ils s’ouvrent à quelques autres. Je ne sais quoi en penser.  Cela représente-t-il  le ras le bol de certains auteurs ?

 

Comment gérez-vous les refus ? Avez-vous des moments de doute ?

 

Heureusement, je sais que dans quelques jours j’aurais oublié cette nième gifle et que l’espoir remplacera mon désarroi.