Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/10/2007

Enquête de Pic-Pic

Encore un texte inspiré par une illustration trouvée sur la maison du Croqmithène où vous verrez de nombreux beaux dessins.  L'illustration qui suit est de MAX, malheureusement, son blog ne fonctionne plus, pour l'instant.

d073f2793c90470e65ad3ba27bf10f87.jpgUn extrait :

PicPic trottine à la recherche de graines. Ce n’est pas encore le printemps et pourtant, il fait beau aujourd’hui. Il trouve par ci par là, de quoi se nourrir. Il picore tout en avançant quand tout à coup :

-         Aie !!

Il vient de se cogner à une boule toute piquante.

-         Mais c’est quoi ce truc tout piquant, s’écrie-t-il ?

Il se recule, et observe cette chose toute ronde et hérissée de pics. Peu à peu la boule s’étire et une petite tête sort.

-         Il faut regarder devant soi quand on marche, cela évite bien des soucis, Monsieur. Hum !

-         Mais … mais tu es un hérisson !

Kampi le hérisson hausse les épaules. PicPic fonce les sourcils et lui dit :

-         Mais …mais tu ne devrais pas être dehors !

Kampi n’est pas très content de cette réflexion.

-         Non, mais, pour qui tu te prends … espèce …. De poussin raté !

-         Tu … tu te  moques de ma couleur …. Comme tout le monde !

Kampi qui est habituellement un compagnon doux et agréable, regrette immédiatement ses paroles.

-         Pardon … Bon, si on reprenait tout à zéro, hein ?

PicPic boude quelques instants, puis :

-         Bon, d’accord, je commence. Je suis PicPic, un poussin orange et en plus je ne grandis pas. Je ne deviendrai jamais un beau coq ! Je resterai toujours petit.

-         Moi, je suis Kampi le hérisson.  Et comme tu as pu remarquer, je ne devrais pas être dehors. J’hiberne et ce n’est pas encore le printemps.

-         Ben alors, pourquoi tu ne dors plus ?

-         C’est à cause de ma sœur lui répondit-il d’un air mystérieux

Kampi lui explique alors que cet hiver, sa sœur a décidé de se cacher sous un tas de bois qu’elle ne connaissait pas, malgré les mises en garde de son frère. Et malheureusement le bois a été enlevé avant la fin de l’hiver.

-         Et elle s’est retrouvée sans toit, dehors, encore toute engourdie par son long sommeil !?

-         Oui ! Elle s’est éloignée sans m’avertir. .. Et maintenant, je me fais du souci, elle est affaiblie par ce long sommeil, elle ne va rien trouver à manger et risque de se perdre.

-         Allez, on va la chercher ensemble ta sœur. C’est quoi son prénom ?

-         Rosalie.

-         Et tu sais vers où elle est partie ?

-         Euh … non.

-         Bon, bon, réfléchissons.

PicPic tourne sur lui-même, il se concentre. Il arrête son manège, il a une idée. Il ramasse quatre longues brindilles. Il les pose devant lui. Il en prend une qu’il allonge dans le sens où ils vont commencer leur recherche.

-         Voilà, comme ça, quand on reviendra, on saura vers où nous diriger.

Kampi est admiratif devant tant de bon sens.

Les deux compères s’en vont.

Au bout de quelques minutes de marche, Kampi s’exclame :

-         Non, ce n’est pas possible qu’elle soit partie par là. Il n’y a pas d’arbres, pas d’ombre. Non, non.

Ils rebroussent chemin jusqu’aux brindilles ; Ils en allongent une deuxième et prennent un nouveau sentier.

Ils repartent. Ils marchent lentement. ....................

 

09/10/2007

Histoire de Sorcière

Comme souvent, mon inspiration démarre sur une illustration. Celle là est de Barbouille & Pinceaux . Je n'ai pas trouvé de titre pour ce texte !

289e53e7b5f6808e65864ae8414b7d45.jpgVoici un extrait :

Non, non ce n’est pas juste ! Je voulais aller avec elles ! Et je dois rester là, toute seule à remuer son espèce de soupe ! Mais, chut ! Ne lui répétez pas que j’ai dit « soupe », elle serait très en colère ! Je dois surveiller sa potion.

Chaque été, ma grand-mère Rosina garde toutes ses petites filles. Elle veut faire notre éducation de sorcière. Toute l’année, je vis tout a fait normalement et quand l’été arrive, je sais que je vais passer 2 mois différents.

Tout d’abord, Rosina … attention, ne pas prononcer le mot de Mamie, elle déteste, elle affirme qu’elle est restée très jeune grâce à ses secrets ; Sauf, que moi, je trouve qu’elle ressemble à une grand-mère.

Ses longs cheveux frisés sont gris, …, sauf quand elle décide de les teindre, mais ses couleurs ne tiennent jamais sur ses cheveux ! Les anciennes couleurs ressurgissent, ce qui lui fait une chevelure bariolée !

Rosina habite au milieu de la forêt et personne ne connaît vraiment le chemin. Lorsqu’on va chez elle, Innoce, le nain vient nous chercher en carriole, menée par deux ânes. Ils partent au petit trot, s’enfoncent de plus en plus dans la forêt.  Je reconnais le champignon géant sur la droite. Je veux rester très attentive, mais à chaque fois c’est la même chose, on s’assoupit ; Et quand on ouvre les yeux, la calèche est arrêtée et Innoce descend nos bagages ; Il nous sourit. Je ne l’ai jamais entendu prononcer une parole, pourtant je suis sûr qu’il n’est pas muet. Ce doit être encore un coup de ma grand-mère pour qu’il ne nous révèle pas ses secrets !

On entre dans la maison, par une toute petite porte creusée dans le tronc d’un arbre, un très bel arbre, aux branches épaisses et tortueuses. Vue de l’extérieur, on imagine que l’habitation va être minuscule. Pas du tout ! Il y a au contraire un grand nombre de pièces dont certaines sont interdites, et plusieurs escaliers en colimaçon.

Ma grand-mère a plus d’un tour dans son sac !

Mais je ne vous ai pas parlé de mes cousines !

Tout d’abord, il faut que je vous dise, nous sommes toutes les quatre nées la même année, le même mois, chacune à un jour d’intervalle.

Margarita : C’est la plus âgée, la plus grande. Elle est maigre, mange très peu. Avec ses cheveux bruns coupés très court, elle ressemble un peu à un garçon. En plus, elle croit tout savoir ! Parfois elle m’énerve et je la rendrais bien muette, si je savais faire …

Vient ensuite Electrica. Physiquement, elle n’a aucune particularité. Par contre, elle bouge tout le temps. Elle adore grimper aux arbres, courir, nager. Elle est très gentille avec Grand-mère car elle voudrait qu’elle lui concocte une potion pour lui faire gagner ses compétitions de natation.

La troisième, c’est Fleur. C’est la plus douce et la plus calme. Elle lit des tas de bouquins sur les plantes, aide Grand-mère à la cueillette des végétaux pour la fabrication de ses breuvages. Elle a hâte de grandir pour devenir une vraie sorcière. Ses jolis cheveux blonds tout raides, ses yeux noisette presque jaunes les jours de soleil, augmentent son air candide.

Et puis, il y a moi, Lilou. Mes cheveux sont roux,  très longs, la plupart de temps attachés dans une natte et plaisent beaucoup à Grand-mère. Chaque jour, au moins une fois, elle passe ses mains dans les cheveux, devient romantique quelques secondes pour affirmer que cette chevelure provient de mon grand-père, que je n’ai pas connu. Moi, je ne veux pas devenir une sorcière, je rêve d’être une fée ! Une jolie fée avec une belle robe bleu ciel et surtout avec une baguette magique dorée. Un baguette magique pour rendre aux enfants malheureux le sourire qu’ils ont perdus, pour faire pousser les fleurs très haut, pour que ce soit toujours le printemps, jamais l’hiver où les arbres sont tous nus et tristes, et moi j’ai froid.

Mais je serais une fée discrète, je ne porterais ma jolie robe que la nuit quand les autres dorment et le matin, je redeviendrais comme mes camarades de classe ;  et je pourrais jouer avec elle sans craindre que mes pouvoirs ne se réveillent et sèment la zizanie.

Car être différente, c’est être seule.

La semaine dernière, dans la cour, à la récréation, je jouais au ballon avec des copines. Je n’avais jamais le ballon. Peu à peu, je sentais la colère monter en moi et tout à coup, sans le vouloir, le ballon est venu à mes pieds alors qu’une autre allait l’attraper ! Après quelques secondes de stupeur, elles se sont toutes mises contre moi et n’ont plus voulu jouer avec moi !

L’été chez Grand-mère c’est la maîtrise de mes pouvoirs que je viens apprendre pour ne pas devenir une sorcière malgré moi.

Mes cousines, elles, ne pensent qu’à apprendre des tours à faire ! Par exemple, à sa dernière compétition de natation, Electrica a gagné,…, la concurrente juste devant elle a bu la tasse  tout d’un coup, à quelques mètres de l’arrivée … ce n’est pas juste.

Ce matin, Fleur a ramassé de nombreuses plantes pour grand-mère.  Elle, tuait un serpent et un crapaud. Brrr !!! Elle a prononcé quelques paroles magiques, encore incompréhensibles pour nous puis nous a autorisées à jeter tous le$ ingrédients dans le chaudron. Et on a commencé à remuer. Toutes ensemble, on riait bien ! Bien sur on a questionné Grand-mère sur l’usage de ce breuvage mais elle a refusé de nous dévoiler son secret.

Au dîner, elle nous a annoncé qu’elle devait rendre visite à un sorcier voisin mais que l’une d’entre nous devrait rester pour remuer et surveiller sa soupe.

Alors, avec son air malicieux, elle a sorti des pièces de monnaie, enfin, des objets qui ressemblaient à des pièces de monnaie. Dès qu’on a eut la notre dans la main, notre visage est apparu sur une face, comme un miroir. Nous devions chacune lancer notre pièce  et celles qui tombaient coté face – là où on voyait le visage - désignaient celles  qui iraient avec Rosina. Et au premier jet, une seule pièce est tombée coté pile … la mienne ! J’ai donc été désignée pour la corvée !

Je la connais ma grand-mère, je suis sûre qu’elle a tout fait pour que le choix puisse être pris en un seul tour.

Me voilà donc, tout seule, dans la nuit, à surveiller ce chaudron alors que mes cousines s’amusent !

........

Mon Papa, il est super !

Au moment du Projet 3, j'avais choisi une illustration de Bidouille, j'ai commencé à écrire un texte . Malheureusement j'ai interprété ce dessin à l'oposé de ce qu'avait voulu dire l'illustratrice. Nous n'avons pas travaillé ensemble. Malgré tout, j'ai terminé mon histoire . Je vous montre le dessin et le texte .

e7e16a4d9abae5ff1cf7870bfaf2ffae.jpg

Mon Papa, il est super !

D’abord, mon Papa, il est drôlement beau. Il a des yeux et des cheveux tout noirs, comme ma panthère, et un nez tout pointu, comme mon renard.

Et puis, mon Papa, il m’aime, il me gronde très peu et il m’emmène tout le temps avec lui.

Mon Papa, il adore les voitures. Souvent, il participe à des courses et maintenant que je suis grande, je peux l’accompagner.

Plusieurs semaines avant, il prépare son bolide avec beaucoup de soin. Maman n’est pas très contente qu’il passe tant de temps dans son garage, mais moi, j’aime bien rester avec lui. Je suis attentive à tout ce qu’il fait, je l’aide bien, je lui passe les outils qui ont tous un nom, mais je ne les reconnais pas encore tous, moi !

Il ouvre le ventre de l’auto, c’est là où se trouve le moteur. Papa m’a expliqué que sans moteur, on n’avance pas. Il enlève des pièces, les répare, puis les remet en place. Il vérifie les pneus aussi, c’est un peu comme nos chaussures à nous. Après, il a les ongles tous sales. Maman le gronde gentiment.

Dans le garage, Papa a installé des tas d’étagères pour ses outils et aussi des boites transparentes avec des étiquettes, remplies de morceaux de ses anciennes voitures et d’autres trucs. Il dit qu’un jour, ça servira.

Comme je suis sa Princesse, il a repeint sa voiture avec mes couleurs préférées : le rose et le mauve. Le jour de la course, j’ai mis mon beau pull de la même couleur que la voiture et même mon Lapinou, rose pâle était assorti ! Il est super mon, Papa !

J’étais drôlement contente pendant la course dans notre belle voiture, derrière Papa. Je criais de joie « Mon Papa, il est super ! ». Le vent faisait voler le drapeau et mes nattes. J’étais heureuse et drôlement fière de mon Papa !

Quand on a franchit la ligne d’arrivée, tout le monde nous applaudissait, quelle fête !

Cette fois-ci on n’a pas gagné la course, mais Papa m’a promis que la prochaine fois, je pourrai revenir avec lui !

Mon papa, il est super !