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24/04/2012

« La fois où je suis devenu écrivain » de Vincent CUVELLIER

 

« La fois où je suis devenu écrivain » de Vincent CUVELLIER

 

Éditions LE ROUERGUE

 

 Ce livre est une autobiographie de 15 ans de vie.  Lauréat du prix jeune écrivain, son 1er livre publié a été édité alors qu’il avait 16 ans. Incroyable la violence de ce premier texte ! Sa passion pour l’écriture l’a sauvé. Sauvé d’une vie qu’il refusait. « Je commençais à comprendre que dans un bureau, huit heures peuvent durer seize » : C’est terriblement vrai !

 

Je ne suis ni jeune, ni vieille et je porte souvent un chapeau…dois-je m’inquiéter ? J

 

 

 

« J’ai écrit un livre avant de coucher avec une fille » : Etonnant ce rapprochement !

 

 Ce livre se dévore. Je tournais les pages fébrilement, pour arriver le plus vite possible à la suivante et en même temps, je ne voulais pas arriver à la fin. J’aurais voulu que ce livre soit énorme. Je l’ai lu en tant qu’auteur souvent en désespérance et à la fois j’ai fait un bond en arrière. J’ai reculé jusqu’à cette adolescence douloureuse et je me suis totalement retrouvée ! Cette violence que l’on a, à 16 ans et que l’on traîne parfois quelques années durant. J’ai commencé à griffonner mes premiers mots quand ils me paraissaient si violents que je ne pouvais pas les dire. Alors je les ai écrits. Et je n’ai jamais arrêté.

 

Découverte de la littérature jeunesse. « J’envoyais des tonnes de manuscrits aux maisons d’édition qui me retournaient des tonnes de lettres négatives » … tiens un refrain connu ... Par contre j’admire sa lucidité « Ce que j’écrivais n’était pas bon » « Ils (les textes) avaient un défaut vraiment lourd : ils étaient mièvres ».  C’est certainement ce qui manque aux auteurs sans succès : la clairvoyance sur leur propre écriture. Moi, je me sens aveugle à ce que j’écris. Cet œil aiguisé fait certainement partie du talent.

 

 

 

J’aime l’audace de cet homme, de ce jeune homme. Quand il décide de tout quitter, tout vendre et partir marcher accompagné juste d’un sac à dos. Qui n’y a pas pensé au moins une fois ? Qui a osé ? Pour vivre il propose « un spectacle de contes dans votre camping ce soir ». Malgré les échecs et la difficulté à trouver sa place d’adulte, on sent une confiance en lui fondamentale, profonde. Au fil des pages, je me suis attachée à cet ado devenu homme, j’avais envie de le voir réussir, de le voir exploiter ses talents, de le voir vivre son rêve. C’est tellement rassurant pour nous ! J Il n’avait rien, mais d’une certaine manière, il vivait déjà de son écriture.

 

A 30 ans, 15 ans après sa première publication, il se lance un nouveau défi et un défi de taille ! « Je suis presque un écrivain raté. Un type qui a rêvé toute sa vie d’écrire et qui n’y arrivera jamais. Alors, il faut que j’essaie, une bonne fois, une dernière fois, d’écrire un vrai bouquin. Je l’écris, je l’envoie à dix éditeurs. Si aucun n’en veut, j’arrête, je renonce. ». Ce sera Kilomètre zéro aux éditions du ROUERGUE.

 

Les derniers mots du livre « J’allais enfin devenir qui je suis ».

 

C’est le challenge de toute une vie pour la plupart d’entre nous.

 

Comme vous l’avez compris, j’ai adoré ce livre. Cela fait longtemps que je n’avais pas lu un livre qui me renvoie à des questions fondamentales sur moi-même et auxquelles je ne sais pas répondre !

 

C’est un livre sur la passion d’écrire, mais surtout sur la vie. Il fait écho à chacun de nous, à tout âge. Un livre qui redonne l’espoir … l’espoir de trouver sa voie, de se rencontrer.

 

N’hésitez pas une seule seconde, lisez-le.

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11/04/2012

KROKO de Stéphane TAMAILLON

 

KROKO de Stéphane TAMAILLON aux éditions du SEUIL.(A parti de 11 ans)

 

 

 

Voici la 4ème de couverture :

 

« Kathy et Arthur prennent l’avion pour rejoindre leur père, Léopold, à Bornéo quand la tempête se lève : leur petit avion se crash en plein milieu de la jungle. Le peuple Dayak et l’équilibre de la nature sont en péril à cause de la société pour laquelle travaille Léopold. Malgré cela, c’est aidé d’un Dayak que le père part à la recherche de ses enfants. »

 

 

 

J’ai retrouvé avec plaisir sa belle écriture. Le livre est bien construit. En permanence on est pressé de tourner la page pour connaître la suite. Les  enfants, Kathy et Arthur sont attachants. Quant au « kroko »… j’ai tremblé à chaque page où il apparaît. Les chapitres où l’on entend le croko réfléchir à sa stratégie m’ont fait frissonnée.

 

Encore un film qui ferait un excellent film de suspens.

 

L’aventure de ces enfants se déroule sur fond de déforestation, d’huile de palme à Bornéo. Devant la gravité de la situation, le père prend conscience des ravages que créent ces plantations. Conserver l’espoir et continuer à se battre est essentiel, chacun à son niveau, dans cette lutte contre la course effrénée à l’argent, si nocive.

 

 

 

Jeunes Ados, Adultes, si vous ne craignez pas de vous réveiller la nuit, sûr d’avoir entendu un claquement de dent menaçant, vous pouvez dévorer « KROKO » .

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