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27/01/2012

Traversée de douceur

 

Je vous mets un bout du texte que j’avais écrit pour le collectif de Chocolat Jeunesse. Je n’ai pas été sélectionnée.

 

 

Je vous remets les consignes :

 « Le thème retenu est celui du voyage. C'est très ouvert bien sûr ! Voyage réel, imaginaire, lointain ou au fond du jardin, voyage dans ses souvenirs, retour de voyage, voyage dans le temps, voyage dans la lune, projets de voyage, faire sa valise, etc,

 

Le respect de la ligne éditoriale Chocolat : Notre souhait reste encore et toujours de faire rêver les enfants avec des des contes simples, poétiques, sobres, contemplatifs, merveilleux…

 

Le but est de proposer des histoires courtes et simples, qui puissent toucher tous les publics, mais surtout ne pas laisser de côté les plus jeunes lecteurs.

 

Les textes devront compter au maximum 1800 signes »

 

 

 

Mon texte fait 1783 signes.

« Traversée de douceur »

 

Mes parents repartent et me laissent seul avec grand-mère. Chouette ! Elle ouvre grand ses bras et je courre pour mon super méga géant câlin. J’ai le nez dans son tablier et je reconnais le parfum des rosiers. Je l’imagine, sécateur en main, coupant ses fleurs avec délicatesse. Je relève le visage et me délecte de son sourire béat. Elle ne me dira pas qu’elle est heureuse que je sois là, mais je le sais ; Je le ressens. Grand-mère n’est pas une bavarde mais elle m’écoute. Vraiment. Je devine ses réactions sur son visage, dans le bleu de ses yeux, ou dans le mouvement de ses sourcils.

 

Ici, je vis à son rythme. Sans télé, ni ordinateur. Je me lève tôt pour l’observer préparer le repas comme avant, avec de la patience et de la gourmandise. Je peux humer les différentes odeurs des légumes avant qu’elle ne les mélange dans une casserole et y ajoute des herbes aromatisées.

 

 

 

 

 

Sans doute n’ai-je pas compris ce que l’éditeur attendait et les autres textes sont certainement bien meilleurs que le mien … mais cela veut dire quoi « meilleur » ? Le jour où j’aurais compris cette nuance, j’aurais certainement fait un grand pas.

 

26/01/2012

L’arbre aux feuilles dorées

 

L’arbre aux feuilles dorées illustré par Laure Marchand est à la recherche d'un éditeur.

 

 

 

Résumé : Avec cette pluie, Tom préférerait rester au chaud. Une fois dehors, mouillé et en colère, il fera une  belle rencontre.

 

Longueur : 3442 signes

 

 

 

Premières lignes :

 

 

 

  Je suis prête, on y va ?

 

— NON !

 

Enroulé sur le canapé, Tom le chat affiche une mine crispée.

 

— Le temps s’est radoucit, allez, on sort d’ici ? propose Aline.

 

— Tu sais bien que je déteste la pluie. Après, je suis tout rabougri et je sens le chien mouillé.

 

— Oh, là là ! Tu es aussi chochotte que notre voisine la souris ! Pssft ! Bon, moi, j’y vais.

 

Alors qu’Aline se dirige vers la porte, Tom grommelle des mots incompréhensibles, mais à peine a-t-elle franchi la porte :

 

— Attends-moi, au moins ! grogne Tom.

 

A peine  sortis, flic ! Flac ! La pluie les trempe jusqu’aux os. Ils courent se réfugier sous le seul arbre de la place du village.

 

— Tu vois qu’il ne fallait pas sortir, râle le grincheux.

 

Malgré le branchage, Tom reçoit quelques gouttes sur le dos.

 

— Oh ! En plus cet arbre ne sert à rien, la pluie coule sur mon arrière-train !

 

 

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20/01/2012

« Dans les griffes du Klan »

 

« Dans les griffes du Klan » de Stéphane TAMAILLON aux éditions du Seuil

 

 

 

J’ai  découvert cet auteur sur FB. De temps en temps, il post des phrases du roman qu’il est en train d’écrire. J’ai été séduite par son écriture.

 

 

 

En tant qu’adulte, je connais le KKK et je me doutais que le livre ne serait pas très léger. Dès les premières lignes, l’ambiance est donnée, lourde, pesante. Immédiatement, je me suis prise d’affection pour Jessy et Spike que j’ai accompagné jusqu’au bout, avec crainte et tendresse. Je serais bien rentrée dans le livre pour leur donner un coup de main. Certains passages sont douloureux et m’ont mise mal à l’aise. Comment des hommes peuvent-ils être aussi cruels ? Comment lutter contre une telle sauvagerie ?

 

 

 

Heureusement le jazz est là pour alléger un peu ce récit, pour redonner un sourire à nos visages crispés par cette lecture.

 

 

 

C’est un livre à étudier en classe absolument.

 

C’est un livre qui ferait un merveilleux film.

 

C’est un livre important.

 

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