11/05/2011
Colère de la terre
Un peu de nouveauté, c’est un poème ! Et c’est une nouveauté pour moi, c’est la 1ere fois qu’un dessin m’inspire un poème et rien d’autre.
Voilà, le dessin de départ, c’est STEFOU dont j’adore le travail depuis longtemps.
J’ai des difficultés à trouver un titre qui me plaise. , le titre provisoire est
« colère de la terre ».
Je vous mets la 1ere strophe. Il y en a 9 au total.
La terre s’est réchauffée, les glaces ont ruisselé.
Mers et océans ont déferlé, débordé.
Par d’immenses vagues, les villes furent submergées,
Les cotes furent arrachées, emportées.
Inondés, les pays se sont disloqués
Humains, animaux, plantes furent décimés.
J'ajoute la 2ème strophe :
Peu à peu, la terre s’est adaptée en grondant,
De nouveaux animaux ont envahi les océans.
D’apparence pataude, tenant du cheval
Et du chien, l’un d’eux est Sherval
Il tente de survivre avec sa famille,
Dans cet environnement souvent hostile
18:45 Publié dans A la recherche d'Editeur | Lien permanent | Commentaires (8)
25/04/2011
Un ballon rond pour Hannah
Résume :
Hannah adore jouer au football. Hannah est aussi une fille. Dans la cour de récréation, il n’est pas simple de s’intégrer dans l’équipe de foot composée uniquement de garçons.
6200 signes
Début :
— Je peux jouer avec vous ? demande Hannah.
— Non, l’équipe est complète, affirme Arthur.
— Oh ! s’il te plait ! insiste-t-elle.
— Allez, pousse-toi, tu nous gênes, là.
Hannah s’écarte, les larmes aux yeux. Elle ne répond pas mais à l’intérieur, un flot de questions l’assaille :
« Pourquoi Arthur refuse que je joue avec eux ? Je ne sais pas taper dans le ballon, parait-il. Il n’a qu’à m’apprendre. Les autres garçons ne sont pas plus habiles que moi et ils sont acceptés. Mais ce sont des garçons. Moi, je suis une fille, alors … »
L’attente pour la cantine lui parait très long. Hannah déambule au milieu des autres enfants.
Célia s’approche.
— Hannah, tu viens jouer à « Papa-maman » ?
Au même moment, une autre camarade s’avance.
— C’est nul « Papa-maman », on fait un concours de saut à la corde, tu viens ?
— C’est moi qui lui ai demandé la première ! crie Célia.
« Et voilà, ça recommence, se lamente Hannah. Encore des chamailleries ! Et demain quand je demanderai à l’une des deux de jouer avec elle, elle refusera. Bizarre ! »
— Non, merci … je vais aller dans la classe.
Elle laisse ses camarades se picorer le nez.
11:23 Publié dans A la recherche d'Editeur | Lien permanent | Commentaires (7)
22/04/2011
Tiphaine voyage
« Tiphaine voyage » : 6084 5440 signes
Résumé :
Tiphaine et ses parents viennent à Paris pour visiter la Tour Eiffel : elle est grande, elle est fière, elle brille la nuit. Pendant que ses parents bavardent, Tiphaine s'échappe avec d'autres enfants. Ils se mettent en tête de trouver une malle datant de l'époque où la Tour Eiffel fut construite : un vrai trésor d'anciens vêtements ! Au sommet de la Tour, ils trouveront un trésor inattendu.
Voici les premières lignes :
« Maman a dit : « Ce week-end, on change les habitudes ! ». On va à Paris, visiter la Tour Eiffel. Chouette ! Tiphaine est déjà impatiente
Tiphaine et ses parents arrivent au monument. Sous la tour, beaucoup de monde attend en file indienne.
— Qui sont tous ces gens, Maman ?
— Des touristes …. Comme nous.
— C’est quoi des touristes ?
— Eh bien, ce sont des personnes, d’autres régions ou d’autres pays qui viennent visiter une ville comme Paris.
— Et ils attendent, quoi ?
— De pouvoir prendre l’ascenseur pour grimper tout en haut de la Tour Eiffel …Tu vois, aux 4 coins de ce grand carré, ce sont les 4 pieds de la tour.
— Les pieds ! Mais ils sont grands comme une maison !
— Et maintenant, lève la tête.
— Je ne vois rien … à part cette sorte de chapeau sombre et immense qui recouvre les 4 piliers.
— Recule, lui conseille Maman.
Tiphaine fait un pas en arrière. »
Voilà un nouveau début :
— Elle est où cette tour ?
Dans un rire, Maman me répond :
— Lève la tête, Tiphaine.
— Je ne vois rien … à part cette sorte de chapeau sombre et immense qui recouvre ces quatre piliers.
— Recule, me conseille Maman.
Je fais un pas en arrière.
- Encore …. Encore…Encore…Encore…
Enfin la tour Eiffel m’apparaît toute entière, jusqu’à la pointe.
— Oh là là ! Elle est si grande ! Si haute ! Elle va chatouiller le ventre des nuages, Maman ! A cause d’elle, il risque de pleuvoir ! .
Soudain, mon attention est détournée par un bruit derrière moi. Un garçon, assis par terre lance des cailloux. On se regarde.
Je m’avance vers lui.
— Tu ne regardes pas la Tour Eiffel ?
— Pfft !
— Tu as vu comme elle est grande ? Elle a la tête dans les nuages !
— Elle est moche ! elle ressemble juste à une grue ! grommelle Raphaël.
— Non ! Elle est belle ! Elle a l’air fière, comme un dinosaure au long cou !
Raphaël lève les yeux vers moi et semble intéressé par ce que je raconte.
— Ecoute, hier soir, il faisait noir tout autour et elle, cette grande demoiselle de fer, elle scintillait jusque dans le ciel ! Comme si elle avait mis ses habits de fée ! C’était magique !
Aucun enthousiasme de la part de Raphaël.
Vous qui lisez des histoires à vos enfants, croyez-vous qu'ils préfèreent celles où c'est le héros qui raconte et qui dit JE ?
21:53 Publié dans A la recherche d'Editeur | Lien permanent | Commentaires (4)