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12/02/2012

J'ai mis du sable dans mon cartable

 

Hier, à la bibliothèque, pendant que ma fille choisissait ses BD, j’ai lu quelques albums. Pour le plaisir et pour prendre des leçons. Je les choisis au hasard …Enfin pas tout à fait, je suis souvent attirée par les illustrations.

 

 

 

J’ai lu « J’ai mis du sable dans mon cartable » aux éditions Sarbacane.

 

Auteur Christine BEIGEL

 

Illustratrice Clotilde PERRIN

 

 

 

Le texte est doux, poétique, vous retombez immédiatement en enfance et vous sous souvenez de votre grand-mère et des châteaux de sable. Merveilleuse écriture.

 

 

 

Les illustrations vous explosent au visage ! Elles sont si colorées, elles comportent des détails et occupent TOUT l’espace de la page.  Elles vous engloutissent comme les vagues recouvrent les tours du château de sable.

 

 

 

A elles deux, elles ont crée un album SUPERBE.

 

 

 

Je ne connaissais pas l’auteur. Curieuse, j’ai voulu en savoir plus sur cette magicienne des mots. Et je suis tombée sur son blog temporaire, elle est en résidence d’auteur. Comme l’était CALOUAN l’an dernier. Allez lire ce blog, c’est passionnant.

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09/02/2012

Le gardien du bonheur

 

« Le gardien du bonheur » : 3850 signes

 

Résumé : Après une dispute avec sa meilleure amie, Gaby est triste, inconsolable. Le gardien du bonheur  va lui proposer son aide pour retisser le lien avec son amie.

 

 

 

Je vous mets le début :

 

« Ce jour là, je suis allée me cacher sous les branches tombantes du saule pleureur et j’ai pleuré. Je n’arrivais plus à m’arrêter.

 

Depuis que je me suis disputée avec Caroline, mon cœur est orphelin. Elle m’a crié :

 

     Gaby, je ne t’aime plus !

 

J’ai vu dans ses yeux des flammes de colère ! J’entends encore ses mots, comme si elle m’avait enfoncé une épée dans le cœur .Depuis, j’ai mal, j’ai un vide dans mon ventre, elle me manque déjà.

 

J’ouvre les yeux et devant moi, se tiennent deux jambes filiformes,  un corps en forme de cône, des bras aussi fins que des roseaux. Un chapeau haut de forme très haut abrite un visage rond et souriant. 

 

Je lui demande :

 

     Qui es-tu, toi ?

 

     Je suis le gardien du bonheur. Je crois que tu as besoin de moi.

 

De quoi se mêle-t-il, celui-là ?

 

     Ferme les yeux, je t’emmène. « 

 

 

 

Ce texte ne trouve d’éditeur et j’en suis triste car j’aime ce texte et je ne sais pas ce qui cloche.

 

27/01/2012

Traversée de douceur

 

Je vous mets un bout du texte que j’avais écrit pour le collectif de Chocolat Jeunesse. Je n’ai pas été sélectionnée.

 

 

Je vous remets les consignes :

 « Le thème retenu est celui du voyage. C'est très ouvert bien sûr ! Voyage réel, imaginaire, lointain ou au fond du jardin, voyage dans ses souvenirs, retour de voyage, voyage dans le temps, voyage dans la lune, projets de voyage, faire sa valise, etc,

 

Le respect de la ligne éditoriale Chocolat : Notre souhait reste encore et toujours de faire rêver les enfants avec des des contes simples, poétiques, sobres, contemplatifs, merveilleux…

 

Le but est de proposer des histoires courtes et simples, qui puissent toucher tous les publics, mais surtout ne pas laisser de côté les plus jeunes lecteurs.

 

Les textes devront compter au maximum 1800 signes »

 

 

 

Mon texte fait 1783 signes.

« Traversée de douceur »

 

Mes parents repartent et me laissent seul avec grand-mère. Chouette ! Elle ouvre grand ses bras et je courre pour mon super méga géant câlin. J’ai le nez dans son tablier et je reconnais le parfum des rosiers. Je l’imagine, sécateur en main, coupant ses fleurs avec délicatesse. Je relève le visage et me délecte de son sourire béat. Elle ne me dira pas qu’elle est heureuse que je sois là, mais je le sais ; Je le ressens. Grand-mère n’est pas une bavarde mais elle m’écoute. Vraiment. Je devine ses réactions sur son visage, dans le bleu de ses yeux, ou dans le mouvement de ses sourcils.

 

Ici, je vis à son rythme. Sans télé, ni ordinateur. Je me lève tôt pour l’observer préparer le repas comme avant, avec de la patience et de la gourmandise. Je peux humer les différentes odeurs des légumes avant qu’elle ne les mélange dans une casserole et y ajoute des herbes aromatisées.

 

 

 

 

 

Sans doute n’ai-je pas compris ce que l’éditeur attendait et les autres textes sont certainement bien meilleurs que le mien … mais cela veut dire quoi « meilleur » ? Le jour où j’aurais compris cette nuance, j’aurais certainement fait un grand pas.