Bienvenue chez les Tous-Pareils de Edwige PLANCHIN

 

Bienvenue chez les tous-pareils de Edwige Planchin à l’écriture et Cedric Forest au dessin, aux éditions Fleur de Ville

 

Un joli livre sur la tolérance, l’acceptation de l’autre, de la différence pour les petits … officiellement pour les petits. En ces temps où certains adultes se comportent comme des sales gosses, ce livre devrait être lu chaque matin aux soi-disant « grands » de ce pays …

 

Edwige Planchin a un style fluide qui coule le long des plages, sans qu’on s’en rende compte. Parfait pour les jeunes enfants. Ils entendront des paroles de bon-sens sans heurts.

 

Peux-t-on mettre l’espoir dans ces enfants pour qu’ils expliquent à leurs parents, la tolérance ? Qu’ils les aident à accepter d’être bousculés dans ses préjugés.

 

Les dessins sont rigolos. J’ai préféré les tous-différents très colorés et aux formes amusantes.

 

Je suis sûre que les enfants vont adorer ce livre, se tordront de rire grâce à ces personnages. L’air de rien, entre deux rires, ils comprendront tous seuls, le sens profond de cet album.

 

J’ai adoré l’idée du rebut (je ne vous en dis pas plus …), c’est certainement là, que les tous-pareils ont enfermé les artistes !

 

Pour quelques minutes de paix et d’amour, offrez ce livre à votre enfant !

Un jour, mes parents viendront d'Ingrid Chabbert

 

« Un jour, mes parents viendront » :

Ingrid CHABBERT au texte

Stéphanie Augusseau au dessin

chez ALICE Editions.

 

 

Ingrid l’angoissée. Ingrid qui collectionne les « OUI » et qui fait des cauchemars de « NON.

L’écriture d’Ingrid.

Il y a son blog sur lequel, parfois, elle laisse des traces de poésie, des phrases douces qui s’envolent.

Il y a ses livres ! Non, je n’ai pas tout lu ! Il faudrait un budget spécial Ingrid. :)

 

J’ai « Les écharpes de Mamie Berthe » et dans une librairie j’ai lu « L’oiseau ».

Comment parler de son style ?

Des mots simples, des phrases simples.

Et pourtant …

Je pourrais citer Colette « Ecrire comme personne avec les mots de tout le monde »

Elle raconte le quotidien sans banalité, sans cliché, avec douceur, tendresse pour son héroïne et optimisme.

Ah, je ne vous ai parlé du sujet de l’album ! Une petite fille dans un orphelinat qui rêve à des parents.

Les dessins complètent parfaitement le texte. Ils montrent ce qui n’est pas dit, presque plus.

Duo réussi.

Une princesse au palais de Cécile ROUMIGUIERE

 

« Une princesse au palais » Editions Thierry Magnier

Au stylo Cécile Roumiguière

Au pinceau Carole Chaix

Au graphisme Célestin

Sans connaître l’histoire, sans connaître le talent de Cécile Roumiguière, cet album géant est habité par les dessins de Carole Chaix. Il y en a partout. Elle occupe le terrain. On peut passer plusieurs minutes sur chaque page à regarder chaque dessin.

 

Cet album a une histoire avant d’en être une (Voir le blog de Cecile Roumiguière) et j’avoue que j’adore cette idée. C’est un peu comme si Cécile Roumiguière nous faisait pénétrer dans les coulisses de la création de cet album. Quel luxe !

 

Dès les premiers mots, Cécile Roumiguière réussit à installer une ambiance. On est dans le bar avec la jeune héroïne.

 

Et puis, tout au long de l’album, Peek(Le lapin statue) et Poke (le lapin doudou) sont là. Ils observent et font leurs remarques, dans leur coin indépendamment de Elle et de son entourage.

Qui a pensé à ces petits personnages ? L’auteur ? L’illustratrice ? Le graphiste ?

 

Cécile Roumiguière dépose de la poésie, ça et là, l’air de rien. Des mots simples, organisés pour résonner, chanter. Tout au long des pages, j’étais dans ce bar et j’entendais tous les bruits.

 

Dès que vous ouvrez un album ou un roman de Cécile Roumiguière, vous entrez dans son univers ! Surtout ne vous en privez pas, c’est un délice !