15/06/2013
"L'amour me fuit" de Thomas GORNET
« L’amour me fuit » de Thomas Gornet aux éditions L’école des Loisirs couverture Alan Mets
C’est le 1er livre que je lis de cet auteur. Je l’ai acheté au salon du livre jeunesse de Villeurbanne (Avril 2012). Par défi. Le samedi, l’auteur était sur place et s’étonnait qu’1 exemplaire de ce livre, avait été acheté ! En parallèle, des « amis FB » affirmaient que ce texte valait le détour.
Je suis allée au salon le dimanche matin. Malheureusement, Thomas Gornet était reparti. Ses livres trônaient seuls, sur la petite table. Sans hésiter j’ai pris « l’amour me fuit ».
Je reconnais que la couverture n’est pas très vendeuse. Pas très moderne. Et après avoir lu le livre, j’ai du mal à saisir le lien entre le texte et la couverture. Et pourtant en regardant les autres couvertures de cet illustrateur, il y en a de très réussies.
Bref.
Ce livre, je l’ai lu à haute voix à ma fille. Bien qu’elle lise depuis plusieurs années seule, SES livres, parfois, je lui fais encore la lecture. On aime toutes les deux ces moments de partage.
Le livre est au « je ». Le « je » est un garçon de 11 ans, Zouz. Il raconte des épisodes de sa vie, entre le CE2 et la 6eme. Sa vie quotidienne quelque peu originale et ses premiers émois amoureux.
Je reconnais qu’au début j’ai eu du mal avec le style et puis, embarquée par l’histoire, je l’ai oublié.
L’histoire en elle-même est très intéressante, ce garçon au milieu de cette famille décomposée. Heureusement, il y a Kaï, le grand frère, solide, présent pour son petit frère à qui il donne un certain équilibre. Très beau portrait de grand frère.
Et il y a Vincent ! Je crois que c’est mon personnage préféré ! La douceur, la compréhension, la tolérance, la délicatesse !
Et là, je repense à la belle chanson de Céline Dion « Ziggy » … J
Il y a aussi Josie, Faysal l’ami.
Pas de personnages secondaires oubliés, ils ont chacun leur place, leur personnalité.
Alors, surtout, ne vous arrêtez pas à la couverture et plongez dans ce texte magnifique.
17:12 Publié dans Le talent des autres | Lien permanent | Commentaires (2)
05/06/2013
"Dominos" de Séverine VIDAL
« Dominos » de Séverine VIDAL, illustrations de Yuio aux éditions Averbode.
Une histoire pour les 8-10 ans.
Commençons par le seul point négatif : Je n’aime pas les illustrations, en particulier les visages des personnages.
Grâce à un extrait, j’avais hâte d’arriver au passage de la soupe aux pissenlits !
J’ai beaucoup aimé l’accident de vache.
Ce texte est plein d’humour .
On suit Nils dans sa découverte de la « campagne beurk » avec délice. Heureusement il y a la rencontre avec Hugo, ce passionné de bandes dessinées. J’espère juste que les enfants qui liront cette histoire dessineront sur un autre support. J
En Bref, une histoire légère, sympa qui feront bien rire les enfants !
Malheureusmeent, on ne peut se procurer ce livre que par abonnement.
09:10 Publié dans Le talent des autres | Lien permanent | Commentaires (2)
12/05/2013
FATOU n’a qu’une jambe…mais dans sa tête elle en a deux » de Valérie ALLAM
« FATOU n’a qu’une jambe…mais dans sa tête elle en a deux » de Valérie ALLAM (Ni site, ni blog !!!Il va falloir pourtant ! ) aux éditions Caïman Couverture illustrée par Catherine Grenier (Je n'ai pas trouvé de site)
Roman jeunesse de 8 à 12 ans.
Fatou a 8 ans. Une jambe emportée par une mine oubliée. Depuis, elle ne parle plus, car elle n’entend plus. Valérie Allam décrit ce silence avec poésie. Fatou s’en fait un compagnon, un ami. Peu à peu elle entend à nouveau mais reste silencieuse.
Elle est envoyée en France pour se faire soigner.
Jéremy (environ le même âge, je ne sais plus si c’est précisé dans le roman, mais peu importe). Lui, ne se sépare pas de son bidule imaginaire, son doudou à lui (J’ai aimé cette idée, même si je n’étais pas sûre d’avoir compris. Mais n’étant plus tout à fait une enfant, j’ai perdu une certaine clairvoyance). Jérémy porte en lui la tristesse infinie de sa mère sans pouvoir l’identifier.
Avec juste de vagues explications, Jérémy voit cette petite Fatou débarquer chez lui. Son silence l’énerve. Il n’est pas ravi de la présence de cette intruse jusqu’au moment où elle disparaît une nuit.
Dans sa fugue, elle rencontre un photographe ornitho rigolo, Niccolo. Grâce à sa simplicité, à son humour, soudain, elle entend.
Jérémy part à la recherche de Fatou.
En parallèle, chacun poursuit sa course dans la nuit de la ville. Pour finalement, se retrouver à l’hôpital. Jeremy n’est plus en colère contre la fillette.
Les deux enfants sont attirés par les oiseaux qu’ils voient voler dans le ciel. Une cigogne pour Fatou, un corbeau pour Jérémy.
Ces enfants ont leur monde à eux, où les adultes n’entrent pas. Un monde où ils apprivoisent la douleur de façon tellement différente des adultes !
Très joli roman, écrit sur la pointe des pieds. Ne pas trop troubler le silence de Fatou.
12:20 Publié dans Le talent des autres | Lien permanent | Commentaires (3)