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30/05/2015

« Safran, blanc, vert » de Sophie BELIN aux éditions Oskar

« Safran, blanc, vert » de Sophie BELIN aux éditions Oskar

 

Je suis cette auteur depuis de longues années. Je connais son style et son écriture, fluide, poétique, drôle souvent. Pendant une période, elle rédigeait des petites histoires sur son blog, j’adorais. Des circonstances déplorables l’ont contrainte à arrêter, elle avait même supprimer son blog. Heureusement, la roue tourne, elle est revenue sur la toile et plus personne ne pourra l’en déloger !

Discrète, elle publie de plus en plus et passe des albums aux romans.

 

Celui-ci aborde l’indépendance de l’Inde en 1947.

Voici la 4ème de couverture :

"Delhi, printemps 1947. Alors que l’Inde vit ses dernières heures sous le joug colonial, Kate, une adolescente anglaise, se bat pour rester dans le pays qui l’a vue grandir. Des Mountbatten à Nehru et Gandhi qu’elle croise au cœur du pouvoir, sa détermination à suivre le grand vent de l’histoire la conduit à se rebeller, elle aussi, et embrasser la liberté safran, blanc, vert, les couleurs de la jeune nation indienne."

 

Pour avoir lu « « Cette nuit la liberté » de  Dominique Lapierre et Larry Collins, j’ai retrouvé cette ambiance ambivalente de bonheur et d’espoir pour certains et de craintes et d’hostilité pour les autres.

 

Les personnages officiels sont très bien rendus.

J’aime la relation père-fille, l’attachement de Kate pour l’Inde.

 

Un très joli livre sur un sujet grave et important . Un beau voyage.

 

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03/05/2015

« Rien que ta peau » de Cathy YTAK aux éditions Actes Sud Junior

« Rien que ta peau » de Cathy YTAK aux éditions Actes Sud Junior

BLUFFEE ! C’est le 1er mot qui me vient !

 

Et si je partais du début ?

Il y a quelques années, j’allais au journées professionnelles su salon de Villeurbanne (A l’époque où Thierry LENAIN nous faisait l’honneur de participer à de salons ….). Des conférences intéressantes et souvent émouvantes. Une année, Cathy Ytak avait lu un extrait de son livre « Rien que ta peau ».  Ces mots lus, avaient provoqué un silence presque religieux de toute la salle immense.  Pendant ces quelques minutes, chacun avait oublié sa vie, ses soucis et avait été absorbé par la voix de Cathy Ytak et ses mots.

Le lendemain, aux séances de dédicaces, je m’étais avancée vers Cathy Ytak, avais feuilleté ses livres, incapable de lui adresser la parole. Je suis repartie en me maudissant, sans livre.

 

Plusieurs années plus tard, au même salon de Villeurbanne, Cathy Ytak etait présente. Moins intimidée, je me suis dirigée jusqu’à sa table d’un pas franc. Sans me laisser le temps de trop réfléchir, je lui ai parlé. Parlé de sa lecture il y a quelques années.

 

Ce livre est édité dans la collection « d’une seule voix » dirigée par Jeanne Benameur et Claire David : Textes écrits sous la forme d’un monologue intérieur. Une parole forte, le plus souvent née d’une émotion contenue.

 

Jamais je n’ai lu un texte qui soit un hymne à l’amour et en particulier à l’amour physique ! C’est beau, c’est délicat, c’est doux, c’est pudique, c’est tendre, c’est merveilleux, c’est magique !

 

L’histoire est très audacieuse, courageuse !

C’est une rencontre, juste UNE rencontre entre deux jeunes, on pourrait dire grands ados. Sauf … sauf que  Louvine est un peu différente, lente, immature et Mathis est très timide. Une rencontre totalement improbable.

J’adore l’obsession et sa personnalisation des couleurs …il doit y avoir un peu de Louvine en moi.

 

Quelques mots du livre :

« A partir de là, ma vie a commencé à changer tout doucement. Si doucement, qu’au début, je n’ai même pas vu qu’elle changeait »

« Mais ce qui nous rapprochait, c’était ce quelque chose d’un peu caché au fond de nous, peut-être un peu cassé.»

 

Cathy Ytak aborde aussi, l’incompréhension des gens « normaux », des « adultes »  enfermés dans leurs préjugés, leurs certitudes.

 

A DEGUSTER de toute URGENCE !

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25/04/2015

« Lily » de Cécile ROUMIGUIERE aux éditions La Joie de lire

Ah, l’écriture de Cécile ROUMIGUIERE ! Elle cisèle les mots et les phrases. Elle pose sa musique et l’ancre dans votre tête. Dès les premiers mots, vous êtes accrochés et vous partez avec elle.

Immédiatement ses personnages sont attachants. Vous êtes presque surs de les connaître ou au moins de les avoir déjà croisés. Lily bien sur mais les personnages « secondaires » aussi, comme la narrateur et sa petite fille, Nino, Michel l’absent et Nicky.

 

L’ennui des livres en général et de celui de Cécile ROUMIGUIERE en particulier, c’est qu’ils ont une fin. Quelques pages avant la dernière, je ralentis mon rythme pour ne pas y arriver. Non, pas déjà, je suis trop bien installée dans cette histoire, je veux y rester, encore, encore. Et la suite ? Comment Lily va-t-elle grandir après tout ça ?

Maintenant que je connais le travail que représente l’écriture d’un roman historique, je déguste chaque mot, chaque phrase. Parfois je reviens en arrière, cette tournure de phrase, l’a-t-elle trouvée à la 1ere écriture ? Combien d’essai ?

 

Lily est moderne. Elle n’a pas comme projet de devenir « femme de ». Elle sait prendre des risques, se séparer de sa prison dorée pour exister. « C’est moi, c’est Lily ».

Merveilleux roman, magnifique écriture. On pourrait en faire un film passionnant, instructif et sensible !

 

Ah … le sujet du livre… oui bien sur c’est important. Comme à chaque fois, elle a abordé un sujet trèèès délicat, sur la pointe des pieds avec finesse et pudeur.

Je vous glisse la 4eme de couverture :

« Paris, 1961. Lily, 16 ans, se prépare au concours d’admission des ballets de l’Opéra. Depuis de nombreuses années, elle travaille pour réaliser son rêve : devenir ballerine, et faire la fierté de son frère Michel, qu’elle aime plus que tout. Quand il part faire la guerre en Algérie et que Lily n’a plus de nouvelles de lui, plus rien ne semble avoir de sens dans la vie de la jeune fille, pas même la danse… »

 

A LIRE ABSOLUMENT !

 

Plusieurs jours après, même si j’ai commencé un autre livre, je repense à Lily, à Nino (Tiens lui, il me rappelle un garçon qui passait beaucoup de temps sur les toits … J). Je reste dans l’ambiance car Cécile ROUMIGUIERE dorlote ses lecteurs.

Elle écrit des romans de plus en plus longs et j’en suis heureuse !

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