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15/08/2012

Vert Jade Rouge Sang de Pascale MARET

 

« Vert jade, Rouge sang » de Pascale MARET aux éditions Thierry Magnier.

 

 

 

C’est le 3ème livre que je lis de cette auteur, alors je me laisse emportée avec confiance.

 

 

 

Immédiatement, je me suis pris de tendresse pour Ko Myo. Pendant son très long et pénible voyage, j’ai crains un moment que Oh Oh (Si, je vous promets, c’est son prénom) lui fasse un mauvais coup. Rassurée, j’ai continué, confiante, à tourner les pages, sans me douter de la suite. Ou plutôt, si, tout au long de son périple long et fatigant, dans des conditions difficiles, je ressentais qu’il avançait vers un monde inconnu et même pas imaginé par ce garçon « sage ». Comme le début de certains films à suspens où l’on devine que les pages suivantes vont être pires.

 

Dès qu’il retrouve son frère, l’enfer commence. Emportée par cette lecture, j’ai avancé très vite mais de temps en temps, j’avais besoin de fermer ce livre pour respirer, regarder autour de moi et constater que j’avais une belle vie, douce !

 

Les hommes et femmes qu’il rencontre m’ont fait penser aux livres de Zola. Ces personnages qui enchaînent maladresses sur maladresses et qui ne font que s’enfoncer dans la misère matérielle et psychologique.

 

 

 

Je ne connais pas du tout la Birmanie. L’auteur y a séjourné, je lui poserais peut-être quelques questions.

 

 

 

J’ai été enthousiasmée par ce livre !

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06/06/2012

NICOMEDE d'Agnès Laroche

 

NICOMEDE d’Agnès LAROCHE , ALICE Editions

 Ce matin, à la bibliothèque, j’ai lu cet album.

 

Les dessins collent parfaitement bien au texte. Et ce n’est si naturel que cela.

 

L’histoire est rythmée, mais surtout dès la 1ere page, on se prend d’affection pour ce petit garçon.

 

Le déclic qui fait basculer l’histoire et surtout qui aide ce petit garçon à changer, à grandir (est-ce cela grandir ??) est EXTRAORDINAIRE ! Magnifique ! Optimiste ! J’adore ! Je garde le secret, il est trop beau ! J

 

J’ai refermé cet album, heureuse, le sourire au cœur !

 

 

 

Ce n’est pas un album que pour les enfants…c’est un album pour les plus grands, aussi ! 

 

Je me demande si je ne vais pas l’acheter. Pour ma fille quand elle ne sait pas réagir aux agressions de ses charmantes copines. Pour moi, quand le moral n’est pas au rendez-vous et que je ne sais plus comment écrire.

 

Un album pour les jours gris.

 

Un album pour croire encore.

 

Un album pour pleurer d’émotion.

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24/04/2012

« La fois où je suis devenu écrivain » de Vincent CUVELLIER

 

« La fois où je suis devenu écrivain » de Vincent CUVELLIER

 

Éditions LE ROUERGUE

 

 Ce livre est une autobiographie de 15 ans de vie.  Lauréat du prix jeune écrivain, son 1er livre publié a été édité alors qu’il avait 16 ans. Incroyable la violence de ce premier texte ! Sa passion pour l’écriture l’a sauvé. Sauvé d’une vie qu’il refusait. « Je commençais à comprendre que dans un bureau, huit heures peuvent durer seize » : C’est terriblement vrai !

 

Je ne suis ni jeune, ni vieille et je porte souvent un chapeau…dois-je m’inquiéter ? J

 

 

 

« J’ai écrit un livre avant de coucher avec une fille » : Etonnant ce rapprochement !

 

 Ce livre se dévore. Je tournais les pages fébrilement, pour arriver le plus vite possible à la suivante et en même temps, je ne voulais pas arriver à la fin. J’aurais voulu que ce livre soit énorme. Je l’ai lu en tant qu’auteur souvent en désespérance et à la fois j’ai fait un bond en arrière. J’ai reculé jusqu’à cette adolescence douloureuse et je me suis totalement retrouvée ! Cette violence que l’on a, à 16 ans et que l’on traîne parfois quelques années durant. J’ai commencé à griffonner mes premiers mots quand ils me paraissaient si violents que je ne pouvais pas les dire. Alors je les ai écrits. Et je n’ai jamais arrêté.

 

Découverte de la littérature jeunesse. « J’envoyais des tonnes de manuscrits aux maisons d’édition qui me retournaient des tonnes de lettres négatives » … tiens un refrain connu ... Par contre j’admire sa lucidité « Ce que j’écrivais n’était pas bon » « Ils (les textes) avaient un défaut vraiment lourd : ils étaient mièvres ».  C’est certainement ce qui manque aux auteurs sans succès : la clairvoyance sur leur propre écriture. Moi, je me sens aveugle à ce que j’écris. Cet œil aiguisé fait certainement partie du talent.

 

 

 

J’aime l’audace de cet homme, de ce jeune homme. Quand il décide de tout quitter, tout vendre et partir marcher accompagné juste d’un sac à dos. Qui n’y a pas pensé au moins une fois ? Qui a osé ? Pour vivre il propose « un spectacle de contes dans votre camping ce soir ». Malgré les échecs et la difficulté à trouver sa place d’adulte, on sent une confiance en lui fondamentale, profonde. Au fil des pages, je me suis attachée à cet ado devenu homme, j’avais envie de le voir réussir, de le voir exploiter ses talents, de le voir vivre son rêve. C’est tellement rassurant pour nous ! J Il n’avait rien, mais d’une certaine manière, il vivait déjà de son écriture.

 

A 30 ans, 15 ans après sa première publication, il se lance un nouveau défi et un défi de taille ! « Je suis presque un écrivain raté. Un type qui a rêvé toute sa vie d’écrire et qui n’y arrivera jamais. Alors, il faut que j’essaie, une bonne fois, une dernière fois, d’écrire un vrai bouquin. Je l’écris, je l’envoie à dix éditeurs. Si aucun n’en veut, j’arrête, je renonce. ». Ce sera Kilomètre zéro aux éditions du ROUERGUE.

 

Les derniers mots du livre « J’allais enfin devenir qui je suis ».

 

C’est le challenge de toute une vie pour la plupart d’entre nous.

 

Comme vous l’avez compris, j’ai adoré ce livre. Cela fait longtemps que je n’avais pas lu un livre qui me renvoie à des questions fondamentales sur moi-même et auxquelles je ne sais pas répondre !

 

C’est un livre sur la passion d’écrire, mais surtout sur la vie. Il fait écho à chacun de nous, à tout âge. Un livre qui redonne l’espoir … l’espoir de trouver sa voie, de se rencontrer.

 

N’hésitez pas une seule seconde, lisez-le.

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